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Jean Lassalle : un petit candidat qui aime le grand flou.
Jean Lassalle : un petit candidat qui aime le grand flou.
AFP

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Jean Lassalle : petit candidat, grand flou et gros bobard

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Crédité de 3 % des intentions de vote avant le premier tour de l'élection présidentielle, le député du Béarn Jean Lassalle s’est forgé une image sympathique de défenseur des oubliés de la ruralité. Mais aux racines de la saga, on trouve...une fable, voire une imposture.

C'est en 2006 que Jean Lassalle est devenu une star. À l’époque, la désindustrialisation frappe de plein fouet plusieurs régions de France. La fermeture de la fonderie Metaleurop, dans le Pas-de-Calais, a marqué les esprits. L’actionnaire est parti un matin de 2003, laissant derrière lui 800 salariés sur le carreau et une friche lourdement polluée. Idem à l’usine Samsonite, en 2005, toujours dans le Pas-de-Calais. Le groupe américain s’est retiré du jour au lendemain, vendant son usine un euro à de pseudo-repreneurs, authentiques truands, qui feront de la prison. La même année, dans la Somme, le fabricant de chips, Flodor, a déménagé ses chaînes de transformation pendant les congés annuels des salariés, sans les prévenir. À leur retour, ils ont trouvé un entrepot vide. L’expression « patron voyou » revient sans cesse à la une. Les ministres tonnent : tout ceci est inacceptable.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne