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Ici, la Cop28, à Dubaï, le 28 novembre 2023.
Ici, la Cop28, à Dubaï, le 28 novembre 2023.
Peter Dejong / SIPA

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Statut des migrants, rôle des pays… quatre clés pour comprendre le sujet des migrations climatiques

Explications

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Les populations victimes du dérèglement climatique forcées de s’expatrier peuvent-elles obtenir un statut spécifique ? En France et à l’étranger ? « Marianne » tente d’y voir plus clair.

Doit-on faire des migrants climatiques des réfugiés ? Telle est la question qui agite les potentiels pays d’accueil aujourd’hui. Des ONG aux institutions internationales, certains ont tranché la question et parlent déjà de « réfugiés climatiques »… au risque de tomber dans l’erreur sémantique. Car le statut de réfugié est encadré. Quoi qu’il en soit, le nomadisme subi implique de solides réponses politiques et pratiques.

Un migrant climatique peut-il être considéré aujourd’hui comme réfugié en France ?

Non. L’octroi de l’asile en France relève de la convention de Genève de 1951, relative au statut des réfugiés. Peuvent demander une protection : les personnes menacées dans leur pays d’origine de peine de mort, de torture, « de peines ou traitements inhumains ou dégradants », et les étrangers victimes « d’une violence généralisée résultant d’une situation de conflit armé interne ou international » menaçant leur vie. Les migrants climatiques n’entrent donc pas dans cette catégorie.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne