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Les Toulousains découvraient avec effroi, dès le 1er janvier, la mise en place de la zone à faibles émissions (ZFE).
Les Toulousains découvraient avec effroi, dès le 1er janvier, la mise en place de la zone à faibles émissions (ZFE).
Jean-Luc FlÈmal / MAXPPP

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Zones à faibles émissions (ZFE) : à Toulouse, la colère monte d'un cran

Kafka-sur-Garonne

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Un tiers des habitants se retrouveront interdits de circuler le 1er janvier 2024 par une réglementation « écologique ». Déjà 10 % aujourd’hui. La métropole essaye d’arrondir les angles, mais les Toulousains ne décolèrent pas.

Les cotillons de la Saint-Sylvestre à peine retombés, les Toulousains découvraient avec effroi, dès le 1er janvier, la mise en place de la zone à faibles émissions (ZFE). En clair, l’interdiction de circuler aux véhicules les plus polluants, estampillés Crit’Air 4 et 5. Amertume, rage, sidération. Et inquiétude pour la suite : ce bannissement automobile s’appliquera dès le 1er janvier 2024 aux Crit’Air 3. La zone concernée couvre la quasi-totalité de la commune de Toulouse, dont la surface est plus importante que celle de Paris, et déborde même sur l’ouest de la ville. Selon des données du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires datant de 2021, les interdictions (janvier 2023 et janvier 2024) représentent 75 563 véhicules à remplacer ! Soit 34,3 % d’un total de 219 679 véhicules appartenant à des habitants de la ville.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne