Accueil

Société Logement
Selon les chiffres de l'Union étudiante, seul 1 logement Crous serait disponible pour 62 étudiants.
Selon les chiffres de l'Union étudiante, seul 1 logement Crous serait disponible pour 62 étudiants.
AFP

Article abonné

Crise du logement pour les étudiants : "Il m'est arrivé de dormir dans la rue"

Témoignages

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

À l’approche de la rentrée universitaire, de nombreux étudiants sont toujours à la recherche d’un logement. De l’anxiété au désespoir en passant par le dépit, les jeunes, dont « Marianne » a pu recueillir les témoignages, sont obligés de se rabattre sur des solutions précaires, parfois au péril de leurs études et de leur santé.

La rentrée universitaire approche et, pour certains, l'angoisse de ne pas encore avoir trouvé de toit s'accentue. Pénurie de logements disponibles, arnaques, budget trop restreint pour des loyers trop chers… Les difficultés s’accumulent chez les étudiants, qui sont chaque année plus nombreux à prolonger leurs études. Près de 3 millions de jeunes se sont inscrits dans l’enseignement supérieur durant l’année 2021-2022. Un chiffre qui croît de 2,2 % par an en moyenne depuis cinq ans, d’après une étude de l’Institut des hautes études, de l’éducation et de la formation (IH2EF).

Mais en parallèle, le nombre de logements dédiés ne suit pas, et particulièrement dans les résidences Crous. Selon les chiffres de l’association Union étudiante, il y aurait 8 000 places dans ces établissements pour 70 000 jeunes boursiers. Soit un logement pour 62 étudiants. Alors ces derniers se rabattent sur les sites spécialisés (Se Loger, Particulier à Particulier, Leboncoin) et les agences immobilières… au risque de voir se multiplier les refus ou de rencontrer des fraudeurs, comme ils l’ont raconté auprès de Marianne, qui a recueilli leurs témoignages.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne