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Le journaliste néerlandais dénonce "un sale coup" de la mairie de Paris. Explications.
Le journaliste néerlandais dénonce "un sale coup" de la mairie de Paris. Explications.
Carine Schmitt / Hans Lucas via AFP

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Stefan de Vries : "Est-ce au contribuable de Paris de payer les robes Dior d’Anne Hidalgo ?"

House of Cards

Propos recueillis par

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À l’issue d’un combat kafkaïen, le journaliste néerlandais Stefan de Vries a enfin eu accès aux notes de frais 2017 d’Anne Hidalgo, la maire de Paris. Mais la municipalité avait donné entre-temps ces documents à un journaliste du « Journal du Dimanche » qui les a publiés samedi 18 mars. Le privant de son scoop. Stefan de Vries réagit dans « Marianne ».

Voici cinq ans, Stefan de Vries est parti en guerre juridique contre la mairie de Paris. En 2018, le journaliste hollandais a demandé à la Ville d’accéder aux notes de frais d’Anne Hidalgo. Rien d’inhabituel. Mais jamais il n’a eu de réponse. Ce n’est qu’à l’issue de coûteuses procédures judiciaires, lancées sur ses deniers personnels, qu’il a eu gain de cause : dans une décision du 9 février dernier, le Conseil d’État force la municipalité à lui remettre ces documents, comprenant les frais de représentation, de déplacement et de restauration de l'élue socialiste et cinq de ses collaborateurs sur l'année 2017. Vendredi 17 mars, Stefan de Vries est ressorti guilleret de l’Hôtel de Ville avec ces dossiers sous le bras. Sauf que, tel un mauvais épisode de House of Cards, la mairie les avait déjà donnés à un autre journaliste… Qui les a publiés samedi, avant lui.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne