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Le projet de loi prévoit la création d’un cadre juridique expérimental jusqu’au 30 juin 2025 permettant le recours à la vidéo­surveillance dite “intelligente”.
Le projet de loi prévoit la création d’un cadre juridique expérimental jusqu’au 30 juin 2025 permettant le recours à la vidéo­surveillance dite “intelligente”.
Hans Lucas via AFP

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Surveillance de masse : les JO 2024 de Paris vont-ils conduire à une dérive sécuritaire ?

Décryptage

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Le projet de loi relatif à l’organisation des jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 devrait être débattu prochainement dans l’hémicycle. Il prévoit notamment le recours (très) controversé à la vidéosurveillance algorithmique. Explications.

Un sacré coup. Dont le fragile équilibre entre la sécurité et la préservation des libertés publiques pourrait ne pas se remettre. Avec le projet de loi relatif aux jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (JOP 2024), la balance pencherait à long terme vers la première, au détriment de la seconde. À Matignon, on scrute de très près les enjeux sécuritaires liés à l’événement. On redoute parti­culièrement un scénario à la séoulite, lorsque, en octobre 2022, une immense bousculade dans les rues de la capitale sud-coréenne avait entraîné la mort de plus de 150 personnes. Pour s’en prémunir, le gouvernement a sorti l’artillerie lourde. Le projet de loi actuel, déjà adopté en première lecture au Sénat le 31 janvier, prévoit la création d’un cadre juridique expérimental jusqu’au 30 juin 2025 permettant le recours à la vidéo­surveillance dite « intelligente ».

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne