Aller au contenu

Massette à larges feuilles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Typha latifolia

Inflorescence de Typha latifolia.
Typha latifolia (Carl Axel Magnus Lindman)
Vue d'une section de la tige de Typha latifolia (roseau à massette), montrant la structure très cloisonnée de l'intérieur de celle-ci.

La massette à larges feuilles (Typha latifolia), aussi appelée roseau à massette, rauche, ou au Canada quenouille[1], est une plante de la famille des Typhaceae. C'est l'espèce la plus commune du genre Typha.

Répartition

[modifier | modifier le code]

Cette plante herbacée pérenne pousse dans les régions tempérées, boréales[2] et localement tropicales de l'hémisphère nord, dans des sols très humides à marécageux. Elle n'est présente que près des étendues d'eau douce ou des cours d'eau, car elle ne peut tolérer une concentration de 1 % de chlorure de sodium (NaCl ou sel de cuisine)[3]. La plante peut mesurer entre 1 et 2 m 50 de haut [4], elle possède des feuilles larges de 1 à 2 cm[5].

Cette plante est originellement apparue en Amérique du Nord où, au moins depuis le début de l'Holocène, elle est notamment consommée par des mammifères semi-aquatiques tels que le Castor, le rat musqué et le Ragondin[6].

Des indices palynologiques laissent penser que les typhas (végétation émergente prédominante des milieux humides côtiers du haut Saint-Laurent) sont présents dans la région depuis la dernière déglaciation, mais une analyse paléoécologique récente montre que le roseau à massette est devenu prédominant depuis l'apparition de l'agriculture dans ce bassin versant, au détriment ou en remplacement de plantes aquatiques à des profondeur variable associées à des aulnes adjacents (il y a 5 160 à 1 610 ans), à des communautés de carex peu profonds (1 610 YBP à 100 YBP) ; avec une augmentation rapide de l'abondance relative de Typhas (monades angustifolia/Sparganium notamment) « commençant près du pic de l'activité agricole (vers 1880 apr. J.-C.) et atteignant les niveaux modernes vers 1940 », soit plusieurs décennies avant les grands travaux de régulation des niveaux d'eau du fleuve Saint-Laurent et au moment de l'augmentation de la sédimentation et des changements associés au début de l'agriculture dans ce bassin[7].

Caractéristiques

[modifier | modifier le code]
Infrutescence de massette à larges feuilles en cours d'anémochorie (octobre 2018).

Organes reproducteurs

Graine

Habitat et répartition

  • Habitat type : roselières européennes
  • Aire de répartition : cosmopolite

Données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version: 23 avril 2004.

Utilisations

[modifier | modifier le code]
Production de chaises en Typha à Galaroza (province de Huelva) en Espagne (2013).

On trouve des traces préhistoriques d'utilisations alimentaires du rhizome de cette plante dès le paléolithique[8], puis au mésolithique en Europe[9],[10] ; et à titre d'exemple, il y a quelques siècles, les colons européens ont rapporté que les amérindiens natifs de la Colombie-Britannique utilisaient traditionnellement cette plante comme source de nourriture, de médicaments[11],[12]. Et de par le monde, cette plante a connu de nombreux autres usages.

Alimentation humaine

[modifier | modifier le code]

Comme le soulignait l'anthropologue et ethnobotaniste américain Daniel Moerman (connu pour ses travaux sur l'utilisation des plantes par les Amérindiens) ce typha est l'une des rares plantes abondantes en zone tempérée de l'hémisphère nord et dont toutes les parties [13] peuvent être mangées, comme des asperges (dénommées « asperges cosaques » en Russie)[14] au début du printemps, puis ce sont les épis floraux bouillis qui étaient mangés, puis le pollen était utilisé comme condiment et en toute saison de l'été à l'hiver, les tubercules étaient consommés comme riche source d'amidon (farine à 266 kcal/100 grammes)[15] ; il en contient plus que la pomme de terre, tout en présentant une teneur en protéines proche de celle du maïs ou du riz selon Morton (1975)[16] ; « elle contient plus de matières grasses mais légèrement moins de protéines que la farine de pomme de terre ou de blé, et seule la farine de pomme de terre contient plus de minéraux »[15],[17],[18],[11],[19] ; Selon A. Liptay : Ce Typha (Typha latifolia) a été

« le légume le plus important utilisé dans l'Antiquité par les Indiens d'Amérique du Nord. De plus, les premiers colons européens ont survécu grâce à lui en période de disette. Il était un élément important de l'alimentation en raison de sa présence répandue, mais encore plus important, de sa disponibilité sous une forme comestible pendant la majeure partie de l'année. »

Cet aliment semble aussi avoir été assez largement adopté par les premiers colons en Amérique du Nord[20].

Préhistoire : L'analyse des restes de farine de Typha trouvés sur des outils de pierre destinés au broyage (pilon, pierre de meûle)[21], sur les sites de fouille de Bilancino II (Italie), de Kostenki et d'Uglyanka (Russie) et de Pavlov VI (République tchèque) a montré qu'elle fut une source intéressante et complémentaire de nutriments (fibres alimentaires et glucides) dans l'alimentation paléolithique gravettiennne en Europe[22]. Le preuves de consommation de viande pour le Paléolithique moyen-supérieur (Gravettien et Gorodtsovien) sont bien plus nombreuses que celle d'une consommation végétale. Des analyses montrent que dans toute l'Europe, il y a au moins environ 30 000 ans, des aliments végétaux à haute teneur énergétique étaient récoltés et transformés au sein de l'économie alimentaire des chasseurs-cueilleurs étudiés[22]. En termes d'apport énergétique, la farine de rhizome de thypha se montre similaire à une farine classique d'amidon (266 kcal/1128 Kj farine, contre 307kcal/1302 kj) (selon Revedin et al.2010)[23]. Cette farine était probablement utilisée pour faire des biscuits ou une sorte de bouillie, rendant ces chasseurs-cueilleurs plus indépendants en hiver, ce qui aurait pu favoriser les humains modernes par rapport aux les Néandertaliens[22].

  • rhizome : Les parties souterraines de cette plante contiennent beaucoup d'amidon (jusqu'à 70 % de la masse du rhizome, en poids sec) ; elles peuvent être accommodées en cuisson ou moulues pour faire de la farine ; prélevé dans un endroit propre et dénué de séquelles de pollution, est comestibles après cuisson et épluchage. Riches en amidon, il peut aussi être réduit en pâte, séché et moulus en farine (usage traditionnel amérindiens par exemple)[11]. Les Iroquois faisaient macérer et bouillir le rhizome pour obtenir un délicieux sirop couramment utilisé sur le « pudding de farine de maïs »[24] ; Selon des analyses récentes (2014), cet amidon contient 32 % d'amylose ; son poids moléculaire est nettement supérieure à celui de la fécule de pomme de terre mais légèrement inférieure à celui de la fécule de maïs. Le poids moléculaire de l'amylopectine de ce typha est comprise entre celui de la fécule de maïs et celui de la fécule de pomme de terre. Sa structure moléculaire est « la plus ramifiée par rapport à tous les amidons étudiés »[25].
    Le rhizome contient aussi des sucres (glucides solubles (saccharose, glucose, fructose) : très peu en fin de période froide et de plus en plus entre le printemps et le mois d'aout, avant un nouveau déclin saisonnier[26]. Il en contient plus que le rhizome du roseau commun (Phragmites australis), et ce, quel que soit le mois de l'année[26]. Chez Typha latifolia, le glucose est le plus présent, devant le saccharose et le fructose (alors que chez le roseau commun, c'et le fructose qui est le glucides solubles dominant tout au long de la saison, devant le saccharose, lui-même devant le glucose[26].
  • Tige : jeune, elle peut être pelée, et les bases des feuilles peuvent être consommées (crues ou cuites) ;
  • épis floraux, jeunes pousses et germes à l'extrémité des rhizomes : ils sont aussi comestibles ; et les poils associés aux graines ont été utilisés par des parents amérindiens des Amériques comme « duvet » pour la literie des bébés, et pour garnir leurs couches. L'un des noms donnés à la partie femelle de la fleur était « fruit pour le lit de papoose »[15] ; le « duvet de Typha » est encore utilisé dans quelques territoires pour garnir des vêtements et des oreillers[15]. Les épis floraux séchés peuvent être utilisés comme combustible lors de l'allumage du feu, s'enflammant très facilement au contact d'une étincelle. Ils ont aussi été utilisé comme médicament : les poils peuvent servir de support de coagulation pour les plaies.
  • pollen : Il est abondant [(…)280 à 420 million de grains de pollen par inflorescences(…)][24]. Récolté sur la partie mâle d'épis mûrs, il était utilisé comme source d'arôme (par les Comanches par exemple)[27] ; il a aussi été utilisé comme une sorte de farine ou d'épaississant[28], dont pour produire des sortes de pancakes[29].

Il est fortement déconseillé de manger des spécimens ayant grandi dans une eau polluée ou sur un sédiment pollué, car cette plante absorbe de nombreux polluants et peut en bioconcentrer et bioaccumuler (métaux lourds[30], et radionucléïdes[31] notamment)[32],[33],[34],[35],[36]. Elle peut d'ailleurs être utilisée comme plante bioindicatrice[36] et phytoépuratrice[37],[38]. Les spécimens ayant un goût très amer ou épicé ne doivent pas être consommés.
Enfin, il ne faut pas confondre les rhizomes ou les plantules avec ceux de l'iris (toxique) qui peuvent être présents dans le même environnement. Souvent au printemps, les fuseaux de graines qui persistent encore sur le rhizome des typhas peuvent aider à différentier les deux plantes[39].

Bien que la culture en soit à peu près inexistante, la croissance clonale de la Massette à larges feuilles est rapide[40] (on a calculé que la production de farine à l'hectare serait de 60 quintaux et ce, sans sélection génétique préalable)[réf. nécessaire].

Alimentation animale

[modifier | modifier le code]

En 1844, dans son Traité des plantes fourragères ou flore des prairies naturelles et artificielles de la France (620 pages), Henri Lecoq écrivait (p 31) :

« Les Typhas sont de grandes plantes qui habitent les eaux, les queues d'étangs et les lieux inondés. Elles se multiplient beaucoup, et offrent plusieurs espèces principalement distinguées par la largeur de leurs feuilles, qui toutes donnent un fourrage de mauvaise qualité, que les chevaux cependant mangent au printemps, quand les jeunes feuilles commencent à pousser. Les cochons aiment beaucoup les racines, qui sont pleines d'une fécule très-abondante et analogue au sagou[41]. »

Filtration et épuration tertiaire des eaux, épuration des sédiments

[modifier | modifier le code]

En plus de leur côté esthétique, en zone tempérée, les massettes peuvent être utilisées pour le traitement par phytoépuration des eaux usées ou stagnantes, notamment en zone urbaine[42], pour épurer (lentement) des sédiments pollués[43],[44], ou pour la filtration des piscines écologiques. Les racines stabilisent les substrats et permettent à la matière en suspension, le carbone, les éléments nutritifs et les oligo-éléments d'intégrer les tissus végétaux. Elles aèrent le substrat en apportant de l'oxygène entre leur tige et les racines, celles-ci sont des points de fixation pour les micro-organismes et fournissent des nids pour le développement et l'alimentation des microorganismes. Elles produisent de l'humus lors de leur décomposition. Dans une certaine mesure, leur photosynthèse, et leur contribution à la déseutrophisation du milieu augmente la teneur en oxygène de l'eau.

Des usages plus spécifiques comme par exemple l'épuration de l'arsenic de l'eau[15], ou du pesticide (herbicide), la Terbuthylazine ont été proposés[45],[46] ; de même pour l'Atrazine[47].

Elles ont l'inconvénient de vite devenir des plantes envahissantes et d'être appréciées des rats musqués qui s'en nourrissent et sont devenus invasifs dans une grande partie du monde.

Cette plante a autrefois servi (par exemple aux États-Unis au début des années 1950) à fabriquer un papier, lourd et grossier selon les botanistes indiens Amit Pandey et R.K. Verma (2018)[15]

Les « poils » des massettes peuvent servir d'allume-feu. Une fois extraits de l'épi, ces poils s'expansent en formant spontanément une touffe très aérée qui s'enflamme rapidement. Une fois récoltée, la massette gonfle légèrement en séchant[réf. nécessaire]. Les poils trempés dans de la cire (ou dans une matière grasse) peuvent être allumés comme une bougie, servant de mèche[15]. Sans cire ou gras, ils brûlent avec une odeur rappelant un peu l'encens, odeur réputée pouvoir aussi repousser les insectes[15].

Les tiges fleuries sont utilisées pour confectionner des bouquets secs[48].

Des usages comme source de fibres textiles[49] et en termes de biomasse-énergie ont aussi été évoqués[50]

Les feuilles sont aussi utilisées en vannerie, entre autres pour le rempaillage des chaises : elles sont d'abord cueillies en été, séchées 40 à 50 jours, puis humidifiées avant d'être torsadées telle la paille traditionnelle. Ce rempaillage peu coûteux est très solide[51].

Dans l'île de Pacijan, dans les îles Camotes de Cebu aux Philippines, la plante, connue sous le nom de Soli-soli, est utilisée comme type de fibre ou matériau de tissage pour fabriquer des nattes, des sacs, des chapeaux et autres accessoires et ornements organiques ; dans la ville de San Francisco le tissage Soli-soli est considéré comme l'un des principaux moyens de subsistance des habitants de la ville, cet artisanat local y est à la fois une voie viable pour l'expression culturelle et une ressource pour l'éco-tourisme. Vers le 19 mars, la ville célèbre l'abondance de ce roseau planté sur l'île, et l'industrie du tissage, lors du festival Soli-soli (festival d'action de grâce dédié à Saint Joseph, le saint patron de la ville). Ce jour-là les habitants incorporent la plante dans leurs costumes de festival, portant souvent des tenues entièrement faites de Soli-soli tissé.

Parmi d'autres usages potentiels, sont évoqués :

  • la production de charbon actif[52] ;
  • une utilisation (feuilles mortes) comme absorbant (biosorbant) de certains polluants dilués dans de l'eau (tels que des encres[53],[54] ou du vert de malachite par exemple)[55] ; Son efficacité épuratrice (par exemple pour le plomb et/ou le mercure) semble pouvoir être accrue en présence d'acide citrique[56]
  • un rôle de substrats pour la culture de champignons[52] ;
  • une utilisation dans certains composites[57].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. quenouille - Office Québécois de la langue française, 2001.
  2. V. J. Lieffers, « Growth of Typha latifolia in boreal forest habitats, as measured by double sampling », Aquatic Botany, vol. 15, no 4,‎ , p. 335–348 (ISSN 0304-3770, DOI 10.1016/0304-3770(83)90002-5, lire en ligne, consulté le ).
  3. « 01. 02. Typha latifolia Linné. — Typha à feuilles larges. — Massette, Quenouille. — (Broad-leaved cattail). », sur www.florelaurentienne.com (consulté le ).
  4. Jean-Marc Tison, Bruno de,. Foucault, François Guiol et André. Charpin, Flora Gallica flore de France, (ISBN 978-2-36662-012-2 et 2-36662-012-8, OCLC 892601040, lire en ligne), p. 298.
  5. Lambinon J. et al., Nouvelle flore de la Belgique, du G.-D. de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes), Meise, Jardin botanique national de Belgique, 6e éd., 2012, 1195 p. (ISBN 978-90-72619-88-4)
  6. Simon Robinson, Alwynne B. Beaudoin, Duane G. Froese et Jennifer Doubt, « Plant Macrofossils Associated with an Early Holocene Beaver Dam in Interior Alaska », ARCTIC, vol. 60, no 4,‎ (ISSN 1923-1245 et 0004-0843, DOI 10.14430/arctic200, lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Molly Beland Rippke, Matthew T. Distler et John M. Farrell, « Holocene Vegetation Dynamics of an Upper St. Lawrence River Wetland: Paleoecological Evidence for a Recent Increase in Cattail (Typha) », Wetlands, vol. 30, no 4,‎ , p. 805–816 (ISSN 1943-6246, DOI 10.1007/s13157-010-0068-0, lire en ligne, consulté le ).
  8. Darla Florence Dexter, Kathleen Martin et Lauri Travis, « Prehistoric Plant Use at Beaver Creek Rock Shelter, Southwestern Montana, U.S.A. », Ethnobotany Research and Applications, vol. 12,‎ , p. 355 (ISSN 1547-3465, DOI 10.17348/era.12.0.355-384, lire en ligne, consulté le ).
  9. Rosie R. Bishop, « Hunter-gatherer carbohydrate consumption: plant roots and rhizomes as staple foods in Mesolithic Europe », World Archaeology, vol. 53, no 2,‎ , p. 175–199 (ISSN 0043-8243 et 1470-1375, DOI 10.1080/00438243.2021.2002715, lire en ligne, consulté le ).
  10. Shaddai Heidgen, Elena Marinova, Raiko Krauß et Oliver Nelle, « Palaeoenvironment and potential resources for early Holocene subsistence in the Ammer River Valley (Germany) based on palaeoecological and bioarchaeological evidence », Quaternary International, vol. 560-561,‎ , p. 259–272 (ISSN 1040-6182, DOI 10.1016/j.quaint.2020.05.038, lire en ligne, consulté le ).
  11. a b et c Niering, William A.; Olmstead, Nancy C. (1985) [1979]. The Audubon Society Field Guide to North American Wildflowers, Eastern Region. Knopf. p. 810. (ISBN 0-394-50432-1).
  12. Amit Pandey et Verma R.K., « Taxonomical and Pharmacological Status of Typha: A Review », Annals of Plant Sciences, vol. 7, no 3,‎ , p. 2101 (ISSN 2287-688X, DOI 10.21746/aps.2018.7.3.2, lire en ligne, consulté le ).
  13. Moerman D.E (1998) Native american ethnobotany (résumé/Notes de lecture)
  14. L. C. Marsh, « The Cattail Story », The Garden Journal, no 5, 1959, p. 114-129.
  15. a b c d e f g et h (en) Amit Pandey et Verma R.k, « Taxonomical and pharmacological status of Typha: A Review », Annals of Plant Sciences, vol. 7, no 3,‎ , p. 2101–2106 (ISSN 2287-688X, DOI 10.21746/aps.2018.7.3.2, lire en ligne, consulté le ).
  16. (en) Julia F. Morton, « Cattails (Typha spp.) — Weed Problem or Potential Crop? », Economic Botany, vol. 29, no 1,‎ , p. 7–29 (ISSN 0013-0001 et 1874-9364, DOI 10.1007/BF02861252, lire en ligne, consulté le ).
  17. A. Liptay, « TYPHA: REVIEW OF HISTORICAL USE AND GROWTH AND NUTRITION », Acta Horticulturae, no 242,‎ , p. 231–238 (ISSN 0567-7572 et 2406-6168, DOI 10.17660/ActaHortic.1989.242.31, lire en ligne, consulté le ).
  18. Turner, Nancy J. Food Plants of Interior First Peoples (Victoria: UBC Press, 1997) (ISBN 0-7748-0606-0).
  19. Elias, Thomas S.; Dykeman, Peter A. (2009) [1982]. Edible Wild Plants: A North American Field Guide to Over 200 Natural Foods. New York: Sterling. p. 69. (ISBN 978-1-4027-6715-9). OCLC 244766414.
  20. Nancy J. Turner et Patrick Von Aderkas, « Sustained by First Nations: European newcomers' use of Indigenous plant foods in temperate North America », Acta Societatis Botanicorum Poloniae, vol. 81, no 4,‎ , p. 295–315 (ISSN 2083-9480, DOI 10.5586/asbp.2012.038, lire en ligne, consulté le ).
  21. (en) Patrick Nørskov Pedersen, « Ground Stone Tools and Past Foodways brings together a selection of papers presented at the 3rd meeting of the Association of Ground Stone Tools Research, which was held at the University of Copenhagen in 2019 », Proceedings of the 3rd Meeting of the Association of Ground Stone Tools Research (conférence),‎ , p. 1–274 (lire en ligne, consulté le ).
  22. a b et c (en) Anna Revedin, Biancamaria Aranguren, Roberto Becattini et Laura Longo, « Thirty thousand-year-old evidence of plant food processing », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 107, no 44,‎ , p. 18815–18819 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 20956317, PMCID PMC2973873, DOI 10.1073/pnas.1006993107, lire en ligne, consulté le ).
  23. Biancamaria Aranguren, Roberto Becattini, Marta Mariotti Lippi et Anna Revedin, « Grinding flour in Upper Palaeolithic Europe (25000 years bp) », Antiquity, vol. 81, no 314,‎ , p. 845–855 (ISSN 0003-598X et 1745-1744, DOI 10.1017/s0003598x00095946, lire en ligne, consulté le ).
  24. a et b (en) Larry M. Mitich, « Common Cattail, Typha latifolia L. 1 », Weed Technology, vol. 14, no 2,‎ , p. 446–450 (ISSN 0890-037X et 1550-2740, DOI 10.1614/0890-037X(2000)014[0446:CCTLL]2.0.CO;2, lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) Agata Kurzawska, Danuta Górecka, Wioletta Błaszczak et Artur Szwengiel, « The molecular and supermolecular structure of common cattail ( Typha latifolia ) starch », Starch - Stärke, vol. 66, nos 9-10,‎ , p. 849–856 (DOI 10.1002/star.201300283, lire en ligne, consulté le ).
  26. a b et c (en) Nihat Tursun, Mehvail Seyithanoglu, Feyzullah Nezihi Uygur et Ibrahim Ozer Elibuyuk, « Seasonal dynamics of soluble carbohydrates in rhizomes of Phragmites australis and Typha latifolia », Flora - Morphology, Distribution, Functional Ecology of Plants, vol. 206, no 8,‎ , p. 731–735 (DOI 10.1016/j.flora.2011.01.011, lire en ligne, consulté le ).
  27. Peter Mitchell, « Going Back to Their Roots: Comanche Trade and Diet Revisited », Ethnohistory, vol. 63, no 2,‎ , p. 237–271 (ISSN 0014-1801 et 1527-5477, DOI 10.1215/00141801-3455283, lire en ligne, consulté le ).
  28. Raupo or Bulrush (Typha orientalis). Tai Awatea, cité par[Qui ?]
  29. (en) David Crosby, Brian Nerrie et Cynthia L. Gregg, « Edible Aquatic Plants in Farm Ponds », Virginia Cooperative Extension (en), Institut polytechnique et université d'État de Virginie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Monika Hejna, Alessandra Moscatelli, Nadia Stroppa et Elisabetta Onelli, « Bioaccumulation of heavy metals from wastewater through a Typha latifolia and Thelypteris palustris phytoremediation system », Chemosphere, vol. 241,‎ , p. 125018 (ISSN 0045-6535, DOI 10.1016/j.chemosphere.2019.125018, lire en ligne, consulté le ).
  31. CORNEANU Mihaela CORNEANU C. Gabriel CRĂCIUN Constantin TRIPON Septimiu (2014) Phytoremédiation of some heavy metals and radionuclides from a polluted area located on the middle Jiu River. Case study : Typha latifolia L. Muzeul Olteniei Craiova. Oltenia. Studii şi comunicări. Ştiinţele Naturii. Tom. 30, No. 2/2014 ISSN 1454-6914
  32. Zohra Ben Salem, Xavier Laffray, Ahmed Al-Ashoor et Habib Ayadi, « Metals and metalloid bioconcentrations in the tissues of Typha latifolia grown in the four interconnected ponds of a domestic landfill site », Journal of Environmental Sciences, vol. 54,‎ , p. 56–68 (ISSN 1001-0742, DOI 10.1016/j.jes.2015.10.039, lire en ligne, consulté le ).
  33. Lyudmila Lyubenova, Paula Pongrac, Katarina Vogel-Mikuš et Gašper Kukec Mezek, « The fate of arsenic, cadmium and lead in Typha latifolia: A case study on the applicability of micro-PIXE in plant ionomics », Journal of Hazardous Materials, vol. 248-249,‎ , p. 371–378 (ISSN 0304-3894, DOI 10.1016/j.jhazmat.2013.01.023, lire en ligne, consulté le ).
  34. Giuseppe Bonanno et Giuseppe Luigi Cirelli, « Comparative analysis of element concentrations and translocation in three wetland congener plants: Typha domingensis, Typha latifolia and Typha angustifolia », Ecotoxicology and Environmental Safety, vol. 143,‎ , p. 92–101 (ISSN 0147-6513, DOI 10.1016/j.ecoenv.2017.05.021, lire en ligne, consulté le ).
  35. Agnieszka Klink, Aurelia Macioł, Magdalena Wisłocka et Józef Krawczyk, « Metal accumulation and distribution in the organs of Typha latifolia L. (cattail) and their potential use in bioindication », Limnologica, vol. 43, no 3,‎ , p. 164–168 (ISSN 0075-9511, DOI 10.1016/j.limno.2012.08.012, lire en ligne, consulté le ).
  36. a et b Agnieszka Klink, Aurelia Macioł, Magdalena Wisłocka et Józef Krawczyk, « Metal accumulation and distribution in the organs of Typha latifolia L. (cattail) and their potential use in bioindication », Limnologica, vol. 43, no 3,‎ , p. 164–168 (ISSN 0075-9511, DOI 10.1016/j.limno.2012.08.012, lire en ligne, consulté le ).
  37. Shweta Singh et Saswati Chakraborty, « Bioremediation of acid mine drainage in constructed wetlands: Aspect of vegetation (Typha latifolia), loading rate and metal recovery », Minerals Engineering, vol. 171,‎ , p. 107083 (ISSN 0892-6875, DOI 10.1016/j.mineng.2021.107083, lire en ligne, consulté le ).
  38. Hamed Haghnazar, Kourosh Sabbagh, Karen H. Johannesson et Mojtaba Pourakbar, « Phytoremediation capability of Typha latifolia L. to uptake sediment toxic elements in the largest coastal wetland of the Persian Gulf », Marine Pollution Bulletin, vol. 188,‎ , p. 114699 (ISSN 0025-326X, DOI 10.1016/j.marpolbul.2023.114699, lire en ligne, consulté le ).
  39. Paul Levy, chap. 1 « The Edible, Incredible Cattail" in Oxford symposium on food and cookery, 24th annual meeting, 2–4 September 2005, Oxford Brookes University, Authenticity », dans Appetite, vol. 47, (DOI 10.1016/j.appet.2006.02.001, lire en ligne), p. 123–125.
  40. Joyce A. Dickerman et Robert G. Wetzel, « Clonal Growth in Typha Latifolia: Population Dynamics and Demography of the Ramets », The Journal of Ecology, vol. 73, no 2,‎ , p. 535 (ISSN 0022-0477, DOI 10.2307/2260492, lire en ligne, consulté le ).
  41. Henri Lecoq, Traité des plantes fourragères ou flore des prairies naturelles et artificielles de la France, Cousin, (lire en ligne).
  42. R. B. Shutes, J. B. Ellis, D. M. Revitt et T. T. Zhang, « The Use of Typha latifolia for Heavy Metal Pollution Control in Urban Wetlands », dans Constructed Wetlands for Water Quality Improvement, CRC Press, (ISBN 978-1-003-06999-7, DOI 10.1201/9781003069997-50, lire en ligne).
  43. Hamed Haghnazar, Kourosh Sabbagh, Karen H. Johannesson et Mojtaba Pourakbar, « Phytoremediation capability of Typha latifolia L. to uptake sediment toxic elements in the largest coastal wetland of the Persian Gulf », Marine Pollution Bulletin, vol. 188,‎ , p. 114699 (ISSN 0025-326X, DOI 10.1016/j.marpolbul.2023.114699, lire en ligne, consulté le ).
  44. Ghada Bilal, « Study the Control of Nutrients Removal from Wastewater by Using Local Plants in Constructed Wetlands as Tertiary Treatment », The Academic Research Community publication, vol. 3, no 1,‎ , p. 187–198 (ISSN 2537-0162 et 2537-0154, DOI 10.21625/archive.v3i1.440, lire en ligne, consulté le ).
  45. (en) Nikolaos Papadopoulos et Georgios Zalidis, « The Use of Typha Latifolia L. in Constructed Wetland Microcosms for the Remediation of Herbicide Terbuthylazine », Environmental Processes, vol. 6, no 4,‎ , p. 985–1003 (ISSN 2198-7505, DOI 10.1007/s40710-019-00398-3, lire en ligne, consulté le ).
  46. (en) Evagelos Gikas, Nikolaos G. Papadopoulos, Fotini N. Bazoti et Georgios Zalidis, « Use of liquid chromatography/electrospray ionization tandem mass spectrometry to study the degradation pathways of terbuthylazine (TER) by Typha latifolia in constructed wetlands: identification of a new TER metabolite: MS/MS studies of terbuthylazine metabolites », Rapid Communications in Mass Spectrometry, vol. 26, no 2,‎ , p. 181–188 (DOI 10.1002/rcm.5310, lire en ligne, consulté le ).
  47. Débora Jesabel Pérez, William Joseph Doucette et Matthew Truman Moore, « Atrazine uptake, translocation, bioaccumulation and biodegradation in cattail (Typha latifolia) as a function of exposure time », Chemosphere, vol. 287,‎ , p. 132104 (ISSN 0045-6535, DOI 10.1016/j.chemosphere.2021.132104, lire en ligne, consulté le ).
  48. Iris Makoto, « Composez vos bouquets secs ! », sur gerbeaud.com, (consulté le ).
  49. (en) Mashiur Rahman, Nazim Cicek et Koushik Chakma, « The Optimum Parameters for Fibre Yield (%) and Characterization of Typha latifolia L. Fibres for Textile Applications », Fibers and Polymers, vol. 22, no 6,‎ , p. 1543–1555 (ISSN 1875-0052, DOI 10.1007/s12221-021-0194-8, lire en ligne, consulté le ).
  50. M. P. Ciria, M. L. Solano et P. Soriano, « Role of Macrophyte Typha latifolia in a Constructed Wetland for Wastewater Treatment and Assessment of Its Potential as a Biomass Fuel », Biosystems Engineering, vol. 92, no 4,‎ , p. 535–544 (ISSN 1537-5110, DOI 10.1016/j.biosystemseng.2005.08.007, lire en ligne, consulté le ).
  51. Vannerie au fil des saisons, Jette Mellgren, éditions L'inédite
  52. a et b (en) David Fahlgren, « Genetic variation in common cattail (Typha latifolia) in southern Sweden », Université suédoise des sciences agricoles (mémoire),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. (en) Salim Boumaza, Akila Yenounne, Wassila Hachi et Farida Kaouah, « Application of Typha angustifolia (L.) Dead Leaves Waste as Biomaterial for the Removal of Cationic Dye from Aqueous Solution », International Journal of Environmental Research, vol. 12, no 5,‎ , p. 561–573 (ISSN 2008-2304, DOI 10.1007/s41742-018-0111-1, lire en ligne, consulté le ).
  54. Abdelhay El Amri, Lamya Kadiri, Rachid Hsissou et Azzedine Lebkiri, « Investigation of Typha Latifolia (TL) as potential biosorbent for removal of the methyl orange anionic dye in the aqueous solution. Kinetic and DFT approaches », Journal of Molecular Structure, vol. 1272,‎ , p. 134098 (ISSN 0022-2860, DOI 10.1016/j.molstruc.2022.134098, lire en ligne, consulté le ).
  55. N’diaye A et al. (2020). Sorption of malachite green from aqueous solution using Typha australis leaves as a low cost sorbent. J. Environ. Treat. Tech, 8(3), 1023-1028.
  56. Waqas Amir, Mujahid Farid, Hafiz Khuzama Ishaq et Sheharyaar Farid, « Accumulation potential and tolerance response of Typha latifolia L. under citric acid assisted phytoextraction of lead and mercury », Chemosphere, vol. 257,‎ , p. 127247 (ISSN 0045-6535, DOI 10.1016/j.chemosphere.2020.127247, lire en ligne, consulté le ).
  57. (en-US) « Characterization and properties of low-linear-density polyethylene/Typha latifolia composites », International Journal of Polymer Analysis and Characterization, vol. 21, no 7,‎ , p. 590–598 (ISSN 1023-666X, DOI 10.1080/1023666X.2016.1183336, lire en ligne, consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Douglas Ball et Joanna R. Freeland, « Synchronous flowering times and asymmetrical hybridization in Typha latifolia and T. angustifolia in northeastern North America », Aquatic Botany, vol. 104,‎ , p. 224–227 (ISSN 0304-3770, DOI 10.1016/j.aquabot.2012.08.006, lire en ligne, consulté le ).
  • Sarah A Finkelstein, « Identifying pollen grains of Typha latifolia, Typha angustifolia, and Typha ×glauca », Canadian Journal of Botany, vol. 81, no 9,‎ , p. 985–990 (ISSN 0008-4026, DOI 10.1139/b03-084, lire en ligne, consulté le ).
  • Frère Marie-Victorin, Flore laurentienne, Gaëtan Morin éditeur, Boucherville, 2002, p. 855. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

[modifier | modifier le code]