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Comment se chausser pour courir en hiver

Par Stéphanie Perron
PAstudio/Shutterstock.com

L’hiver québécois ne doit pas être un frein à la course à pied extérieure. Il existe quelques options pour vous chausser convenablement si vous voulez courir sur la neige. Voici les éléments à considérer.

Si vous courez sur des trottoirs enneigés ou des sentiers de neige tapée, cinq options s’offrent à vous. Peu importe vos préférences, Daniel Riou, kinésiologue, coureur et fondateur de Groupe Défis, conseille d’ajouter une guêtre à vos chevilles afin d’empêcher la neige de pénétrer dans la chaussure (cet accessoire, qui ressemble à une chaussette de ballerine, est conçu dans un tissu imperméable).

Chaussures de course d’été. C’est l’option la plus simple, mais aussi la plus glissante. En revanche, ces chaussures sont généralement bien aérées ; si l’eau y pénètre, elle en ressortira donc rapidement. Les espadrilles de bonne qualité les moins chères coûtent autour de 100 $.

Chaussures de sentier. Ces espadrilles sont plus rigides que celles d’été. « C’est ce qu’on vend le plus pour notre clientèle urbaine, car c’est un produit polyvalent, dit le directeur gérant de Boutique Endurance, Bert Barcelos. Celles qui ont une membrane en Gore-Tex permettent de garder les pieds au sec. » Plus la semelle a du relief et des fentes profondes, moins elle est susceptible de glisser sur la neige. Et plus les fentes sont espacées, plus la neige pourra s’évacuer entre les foulées. Ces deux éléments ont toutefois le désavantage de diminuer le confort lorsque vous courez sur l’asphalte ou le béton. Parmi les modèles de bonne qualité, les moins chers coûtent autour de 100 $.

Espadrilles d’hiver. La semelle de ces chaussures est conçue pour adhérer à la glace, et certaines ont de petites pointes de métal ou de carbone non rétractables directement intégrées (notamment Asics, Icebug et Salomon). « Les pics agrippent mieux la glace qu’une espadrille traditionnelle et la sloche y pénètre moins rapidement », dit Daniel Riou, en précisant toutefois que, lorsque l’eau réussit à y entrer, elle reste emprisonnée. Il est important de limiter la course sur l’asphalte ou le béton, car, en plus d’être inconfortable, elle risque d’endommager prématurément les pics. À 200 $ et plus la paire, Bert Barcelos indique qu’il s’agit d’un petit créneau réservé aux gens qui désirent investir dans un équipement pour plusieurs années.

Crampons amovibles sous vos espadrilles. C’est l’option la moins confortable, voilà donc pourquoi il est primordial que les crampons soient bien ajustés. Si une partie de votre parcours inclut de l’asphalte ou du béton, les pics ne doivent pas être trop proéminents, prévient Daniel Riou : « En ville, les crampons amovibles ne conviennent qu’aux gens qui n’ont pas envie d’acheter une paire de chaussures juste pour l’hiver et qui ont peur de mettre le pied sur une plaque de glace camouflée. »

• Pics installés sous les espadrilles. C’est l’option la moins utilisée. On peut acheter une trousse d’environ 30 crampons pour 30 $ et les visser soi-même ou faire appel à un magasin spécialisé en course à pied (environ 10 $ l’installation). Daniel Riou en a fait l’essai, mais l’expérience ne l’a pas convaincu. Bert Barcelos n’est pas convaincu lui non plus, mais à ceux qui décident de tenter l’expérience, il recommande d’utiliser une paire de chaussures qu’ils possèdent déjà, mais qui n’est pas trop usée. Bert Barcelos et Daniel Riou ne recommandent toutefois pas d’installer les pics vous-même.

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