Guide sur le bien-être

• Il est difficile de réagir efficacement lorsque l'on se sent stressé(e). Avant de faire quoi que ce soit, prends de grandes inspirations, détends ton corps et calme ton esprit.
• N'oublie pas que la responsabilité de la sécurité d'autrui ne repose pas uniquement sur toi. D'autres personnes sont disponibles pour t'aider. Tu n'es pas obligé(e) de participer à ces conversations si tu ne te sens pas prêt(e) à le faire.
• Réfléchis à l'aide que tu peux apporter en toute sécurité et aux ressources existantes. Envisage de contacter une ligne d'assistance ou un adulte de confiance pour parler de tes préoccupations et t'aider à planifier ta réponse.
• Certaines personnes trouvent utile de d'abord rassembler et noter leurs pensées.

Répondre à une personne en difficulté peut l'aider à se sentir moins seule et plus soutenue. Voici cinq possibilités de réponse :

1. Si tu penses que la vie de quelqu'un est en danger immédiat, pense à appeler les services d'urgence, à un numéro d'urgence local ou une aide médicale professionnelle. Il est préférable de le faire avec la coopération de la personne en crise et de rester avec elle pendant qu'elle demande directement de l'aide.
2. Si la vie de la personne n'est pas en danger immédiat, pense à demander de l'aide à un adulte de confiance, à un numéro d'urgence local ou à un(e) professionnel(le).
3. Si tu vois du contenu qui enfreint les Règles Communautaires de TikTok, tu peux le signaler dans l'application en suivant ces étapes. Toute information sera gardée confidentielle et anonyme. En outre, la personne recevra des ressources de crise locales.
4. Si tu ne te sens pas à l'aise de répondre en privé, essaie de partager des ressources de crise locales dans un commentaire public.
5. Si tu te sens à l'aise pour parler directement à la personne concernée, continue à CRÉER un lien, de préférence par message privé, en suivant ces consignes.

Équilibre l'écoute et les questions ouvertes. Prends acte des émotions et des difficultés de la personne, mais évite de dire que le suicide ou l'automutilation est une façon utile ou normale de faire face à ces difficultés. Essaie de garder l'attention sur l'autre personne. Même si tu as envie de partager tes propres difficultés, cela peut amener l'autre personne à se sentir exclue. Évite de te lancer dans la résolution des problèmes. Cela pourrait être frustrant pour la personne en crise puisque tu es étranger(ère) à sa situation. Exemples de réponses empathiques :

• « C'est difficile de se sentir aussi coincé(e). » « Parfois, il peut être difficile de voir comment aller de l'avant. »
• « On dirait que tu veux désespérément que quelque chose change. » « Qu'est-ce que tu souhaiterais changer ? »
• « Les ruptures peuvent nous pousser à nous sentir si seuls et déconnectés des personnes auxquelles nous tenons ! » « Comment fais-tu face à la situation ? »

Des recherches ont montré que poser des questions sur le suicide ne fait pas naître cette idée dans l'esprit de quelqu'un et n'augmente pas le risque. Au contraire, cela peut lancer une conversation susceptible de lui sauver la vie :

• Si tu t'inquiètes, demande directement si la personne pense au suicide ou à l'automutilation, p. ex. : « Ces derniers temps, as-tu pensé au suicide ? » Même si tu penses que la personne n'est pas sérieuse, demande-lui !
• Si la personne a des pensées suicidaires ou d'automutilation, demande-lui si elle a (i) accès à des méthodes pour le faire ; (ii) un moment précis ; et (iii) un endroit en tête.
• Si elle nie avoir des pensées suicidaires, veille à ne pas porter de jugement. Essaie de ne pas dire de choses comme « Ouf » ou « Dieu merci ». Il est préférable de dire quelque chose comme « Merci pour ton honnêteté ». Cela permet à la personne de comprendre que si elle avait ce genre de pensées, tu serais une personne à qui en parler en toute sécurité.

• Réduire l'accès aux méthodes de suicide et d'automutilation est l'un des moyens les plus efficaces d'empêcher l'automutilation. Lorsque tu peux le faire en toute sécurité, diminue l'accès à tout ce que la personne pourrait utiliser pour se faire du mal.
• Identifie un contact de confiance auquel le membre de la communauté peut s'adresser si ses pensées continuent ou s'aggravent. Si le membre de la communauté est jeune, aide-le à identifier un adulte de confiance, une ligne d'écoute locale ou une aide professionnelle. Réfléchissez ensemble à ce qu'il convient de dire et accompagne le membre tandis qu'il s'adresse directement à la personne adéquate pour entamer la conversation. Si la personne a un enseignant préféré, il peut s'agir d'une bonne personne à qui s'adresser.
• De nombreuses personnes trouvent utile de conserver une liste personnalisée de 4 à 5 activités à réaliser automatiquement lorsqu'elles ont des difficultés. Si tu soutiens quelqu'un, essayez ensemble de partager des activités pour déterminer les plus utiles ! Une liste d'activités pourrait ressembler à cela :

1. Boire un verre d'eau glacée et se concentrer sur les sensations
2. Prendre une longue douche chaude
3. Relire ton livre préféré ou écouter une chanson joyeuse
4. Envoyer un SMS à tes amis pour obtenir de l'aide et/ou demander comment se passe leur journée
5. Contacter une ligne d'assistance téléphonique locale pour parler de tes sentiments

Donne au membre de la communauté les moyens de se protéger et demander de l'aide :

• Aide à réduire les obstacles au soutien en proposant de rechercher des numéros de ligne d'assistance, des thérapeutes ou de lui tenir compagnie pendant qu'il ou elle parle à un adulte.
• Assure-toi qu'il ou elle a les ressources et les outils nécessaires pour gérer les hauts et les bas. Par exemple, tu peux l'encourager à tenir une liste des raisons de vivre, des activités saines qui lui permettent de se sentir bien et des contacts qui peuvent l'aider à traverser les périodes difficiles. La guérison du suicide et de l'automutilation n'est pas toujours linéaire, il s'agit parfois de tenir le coup, jour après jour.