À Saint-André-de-Najac, le Moulinet aux trois romances

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textes et photos paulo dos santos

l'essentiel La série de l’été sur les moulins s’arrête ici, à Saint-André-de-Najac, avec Jean-Pierre Rigal qui nous raconte Le Moulinet, un joyau qui n’a rien perdu de son authenticité.

Il est intarissable sur le sujet, à l’image de la force de l’eau pour faire tourner les trois romances : la scierie à bois (des troncs d’arbres aux planches), la fabrication d’huile (principalement de noix – le colza et le lin y ont également trouvé leur place) et la farine de blé. Au Moulinet, entre La Fouillade et Saint-André-de-Najac, le long de la Serène (32 kilomètres au total entre sa source du côté de Morlhon et son point d’arrivée, à Najac), Jean-Pierre Rigal est chez lui tout au bout de cette route sans issue.

L’histoire a débuté en 1880 lorsque son arrière-grand-père a acheté le moulin, quelques documents arguant même le fait que vers 1600, des familles de meuniers s’en occupaient. Un féru du patrimoine aurait également trouvé des traces de son labeur en 1259 ! Bref, si désormais le maître des lieux s’appuie sur le passé, c’est pour mieux servir l’avenir de son moulin. "Avec des ouvriers, mon arrière-grand-père, à l’aide de deux paires de meules, assurait de la farine pour la consommation quotidienne, à la fois pour des clients et pour les animaux, ainsi que de l’huile de noix", explique-t-il. Les générations se succèdent jusqu’à ce que l’activité chute après la Seconde Guerre. "Après celle-ci, mon père utilisait le moulin mais il avait également la ferme. Il ne se faisait plus d’huile de noix. C’était surtout des céréales pour les animaux. Il en a profité pour mettre en route une scierie car il fallait du bois de chauffage."

Jean-Pierre Rigal grandit au milieu de ces meules. Au début des années 80, après une école d’agriculture, il reprend la ferme et poursuit l’utilisation du moulin. " Il était en état de marche, c’est ce qui l’a sauvé ! À cette époque, on parlait plus de démolition que de patrimoine. Le virage a été pris lorsqu’il a été décidé de créer une association des amis du moulin au niveau départemental. Nous avons commencé à parler de tourisme vert dans les années 90 avec la mise en valeur des moulins. Il y a eu de bons retours… " Et un nouveau fonctionnement du moulin à huile, sans oublier l’envie de pérenniser cette belle histoire à travers des visites riches en anecdotes…

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