Le Fonds monétaire internationale (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE) se veulent rassurants au lendemain de la lourde chute des indices américains et européens - le CAC40 à Paris a perdu plus de 4%. L'institut d'émission européen martèle que le système bancaire ne sera pas perturbé par l'arrivée à échéance ce jeudi du prêt exceptionnel de 442 milliards d'euros accordé l'an passé à plus de 1100 banques commerciales. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, a indiqué pour sa part que les banques sont aptes à rembourser les prêts. Il ajoute «nous ferons en sorte qu'il n'y ait aucun problème et que tout cela se passe bien». Par ailleurs, la BCE va offrir aux banques des fonds illimités à trois mois. Dominique Strauss-Kahn s'est également adressé aux marchés. Le président du FMI a indiqué que «la reprise va continuer et qu'il n'y aura pas de récession à double creux». De mauvais indicateurs en Chine et aux Etats-Unis ont relancé les craintes sur un ralentissement de la croissance.Reste à savoir si ces déclarations trouveront un écho favorable sur les marchés. Pour l'heure, les indices asiatiques continuent de plonger. Toutefois, l'euro s'inscrit en légère hausse à 1,2213 dollar contre euro, après être tombé la veille à 1,2152 dollar, son plus bas niveau depuis le 14 juin. Face à la monnaie nippone, l'euro se reprend également après un repli mardi.
Au lendemain d'une séance de hausse, le CAC 40 chute lourdement ce mardi. L'indice phare de Paris est pénalisé par de nouvelles inquiétudes concernant les capacités de financement au sein de la zone euro. Le moral en berne à Wall Street n'a pas amélioré les choses.
Au terme de deux jours de débats, les membres du G20 crient victoire. Pourtant, les mesures prises par le groupe de pays riches et émergents semblent éloignées des ambitions de départ. La grande réforme du système bancaire international peut encore attendre. Si Washington a fait un grand pas en avant pour réformer son système bancaire peu avant l'ouverture du sommet, il n'en va pas de même à l'échelle internationale. En effet, la mise en application des nouvelles règles prudentielles décidées dans le cadre des accords de Bâle III n'est pas pour demain. L'accord sur ces normes, qui portent notamment sur le niveau des fonds propres obligatoires des banques, a été reporté au prochain sommet, en novembre à Séoul. Par ailleurs, la taxe bancaire souhaitée par Paris, Berlin, Londres et soutenue par Washington n'a pas fait l'objet d'un accord international. Le Canada et les pays émergents sont opposés au projet. Le texte précise seulement «certains pays envisagent une taxe bancaire, d'autres défendent d'autres approches». Il n'empêche, les membres du G20 affichent leur satisfecit. De fait, les pays ont trouvé un consensus autour du dilemme entre rigueur et relance budgétaire. «La plus grande priorité du G20 est de protéger et de renforcer la reprise» précise le communiqué final. Il ajoute «les économies avancées se sont engagées à mettre en place des plans budgétaires qui auront pour effet de réduire d'au moins de moitié les déficits d'ici 2013». De plus, la Chine a fixé un taux de change du yuan contre le dollar au plus haut depuis des années ce lundi, les membres du G20 ayant de nouveau appelé à une appréciation du yuan.
Peu avant la tenue du G20, le Fonds monétaire international publie ses «dix commandements», des conseils sur les politiques de réduction des déficits à suivre par les pays développés.
Plans de relance pour soutenir la croissance ou rigueur budgétaire : le choix divise l'Europe et les Etats-Unis, le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale. La question du yuan devrait également figurer au menu des discussions ce week-end.
Le projet défendu par l'Europe pourrait rapporter quelques centaines de millions à un milliard d'euros en France. La Grande-Bretagne vise 2 milliards de livres par an.
A quelques jours de l'ouverture du sommet du G20 qui se tiendra au Canada du 25 au 27 juin, les Etats font déjà valoir leurs points de vue et affichent leurs ambitions.
Après l'Allemagne et les autres pays de la zone euro, la France s'apprête à dévoiler un nouveau plan de rigueur. Interrogé par le Financial Times, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, indique que des mesures seront annoncées à l'automne.
La Banque centrale européenne (BCE) souhaite renforcer la surveillance des politiques budgétaires des Etats membres et in fine rassurer les investisseurs. Jean-Claude Trichet présentera le projet ce lundi.
L'heure des nouvelles mesures de réductions de coûts va bientôt sonner en France. L'Etat doit en effet économiser 100 milliards d'euros d'ici 2013 pour réduire son déficit public et satisfaire les critères européens. Claude Guéant, conseiller de Nicolas Sarkozy, a confié au Financial Times que de nouvelles mesures d'économies sont en préparation, elles devraient être annoncées à l'automne. Il a indiqué “la France s'est engagée à réduire son déficit à 3% d'ici 2013. Nous sommes déterminés à atteindre cet objectif”. Pour l'heure, le gouvernement s'appuie sur ses prévisions de croissances pour trouver la moitié de la somme. Mais les estimations de la France sont jugées optimistes. La ministre des finances elle-même a reconnu, lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, que la prévision de 2,5%de croissance l'an prochain était «audacieuse».Le reste, soit 50 milliards d'euros, proviendra de la baisse des dépenses publiques et de hausses d'impôt. Comment l'Etat compte s'y prendre? A en croire Les Echos, le gouvernement s'apprête à confirmer son objectif de 100.000 nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires entre 2011 et 2013. Et la régularisation des évadés fiscaux permettra de récupérer, selon les déclarations du ministre du Budget à France Info, «plus de 1 milliard d'euros rien que sur le dossier HSBC».
L'Insee dévoile ses hypothèses de croissance pour la France à horizon 2018. L'institut estime que le pays ne rattrapera pas l'intégralité du «terrain perdu» pendant la crise. La veille, le Fonds monétaire international ne s'était pas montré plus optimiste
A l'approche du sommet du G20, la Banque mondiale prône de nouveau une appréciation du yuan. Mais la Chine estime qu'elle reste seule maître de sa politique monétaire.
Les dirigeants européens ont accédé à la demande de Paris et donné leur feu vert à la publication des résultats détaillés des tests de résistance auxquels sont soumis leurs grandes banques. Les 27 espèrent rassurer les marchés inquiets d'y découvrir de mauvaises surprises.
Dans un entretien à La Tribune, l'équipementier ne voit pas de fusion avec d'autres acteurs français. Le groupe affiche son optimiste pour 2010-2011, en dépit de la baisse de ses ventes.
L'Empire du milieu vient de signer treize contrats avec des entreprises helléniques alors qu'Athènes met tout en œuvre pour attirer des capitaux étrangers. La Turquie et les pays arabes ont également des vues en Grèce.
Englué dans l'une des plus graves catastrophes écologiques, le groupe pétrolier prend conseil auprès de banques dont Goldman Sachs pour gérer la crise, croit savoir Fox Business. Des sénateurs démocrates évaluent à 20 milliards de dollars, le montant des dommages.
Alors qu'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se rencontrent ce lundi, le ministre du Budget François Baroin a affirmé dimanche que l'effort en France sur les dépenses ne sera «pas moins important» qu'en Allemagne.
Ce n'est pas une surprise mais l'heure est plus que jamais à la rigueur. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se rencontrent aujourd'hui pour préparer le Conseil européen de la fin de la semaine et le G20...
Barack Obama, qui compare la marée noire à un «11-Septembre écologique», espère la conclusion rapide d'un accord avec BP pour dédommager les victimes. Le titre chute de plus de 9% à la clôture des Bourses.
Un rapport de Moody's conclut qu'elles peuvent supporter d'éventuelles créances dans les pays de la zone euro en difficulté. La France suscitait les plus fortes inquiétudes.
L'institution tient sa réunion mensuelle ce jeudi en pleine tourmente sur les déficits publics en zone euro et de nouvelles tensions sur le marché interbancaire. La BCE devrait maintenir le cap de sa politique monétaire.
Le dirigeant du fabricant de yachts a été arrêté hier au même titre que 21 autres personnes, lors d'un vaste coup de filet contre le grand banditisme marseillais. La cotation du titre a été suspendue à la Bourse de Paris.
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