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Ferrari Roma Spider, les sens en éveil

Ferrari

ESSAI - Après plus de cinq décennies d’absence, la capote en toile revient en majesté à Maranello sur une berlinette à moteur avant.

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La Roma succède à la Portofino M. Rien que ce nom de baptême est une promesse de cinéma. Ses lignes chics et latines auraient mérité de figurer dans un film de Fellini. La capote en toile remplace avantageusement le toit rigide. Aucun matériau ne symbolise mieux l’élégance que le tissu. Surtout ici où les designers proposent une multitude de coloris et d’étoffes, jusqu’à des revêtements en denim et à surpiqûres du plus bel effet. Les lignes sobres et équilibrées de la Roma gagnent encore en expressivité avec cette variante spider.

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Sa magnifique carrosserie se découvre en 13,5 s, même en roulant jusqu’à 60 km/h. Ferrari a tout prévu pour rendre le voyage agréable. Certes, capote repliée, le coffre de 255 l perd de sa superbe mais les ingénieurs ont développé un coupe-vent qui a fait l’objet d’un brevet. Arrimé à la paroi arrière en position horizontale, ce déflecteur dévie les remous d’air, évitant ainsi de hausser la voix. Il condamne les sièges arrière vraiment symboliques et ne pouvant accueillir qu’une seule personne, à condition qu’elle s’installe en travers.

Le grand tourisme magnifié

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La Roma n’oublie pas d’où elle vient. Sous le capot, en position centrale avant, on retrouve le V8 biturbo de 620 ch de la berlinette. Pour l’occasion, les motoristes ont libéré quelques décibels qui raviront les mélomanes. Si la Roma donne la priorité au grand tourisme, le tempérament de son V8 ne se fait pas prier pour s’exprimer.

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Les accélérations et les reprises sont comparables à celles d’une sportive de haut niveau (0 à 100 km/h en 3,4 s) mais, à bride abattue, ce spider italien ne peut occulter une légère perte de rigidité. Il excelle à un rythme enlevé. On savoure alors le confort de ses suspensions et le feulement du V8. Tout n’est pas parfait: naviguer dans l’écran n’est pas d’une grande simplicité.

Fiche technique

Moteur: V8 biturbo, 3 855 cm3, 620 ch, 760 Nm

Transmission Propulsion, auto. F1 8 rapports

Dimensions: L. 4,65, l. 1,97, h. 1,30 m

Consommation: 11,4 l/100 km

Émissions CO2: 258 g/km

Vitesse: 320 km/h

Prix: 246 524 €

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6 commentaires
  • marzal

    le

    L’appellation spider, pour les automobiles de l’après-guerre jusqu’aux seventies évoque la gracilité, la finesse, la légèreté. Il en fut cependant de plantureux mais fluides, élégants, à la ligne tendue de la proue à la poupe. Chez Ferrari, ce furent les 250, 275 GTS ou les très rares 275 GTB voulus par Luigi Chinetti. C’était la décennie glorieuse de 1957 à 1967. Cette Roma est bien plus puissante, sophisticated lady que ces anciennes typées haute-couture, plus technologique et complexe. Elle obéit à maintes contraintes techniques et de sécurité. Elle est bien plus lourde. Mais, il lui manquera le « je-ne-sais-quoi » très cocktail de fin d’après-midi (pléonasme), tiens comme dans « L’Affaire Thomas Crown » (1968), faisant une automobile de gentleman ou lady driver, puissante et sophistiquée, élégante en diable, comme Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany. Trop lourde, trop enveloppante cette Roma, trop encapsulée avec ces affreux et si efficaces sièges exubérants.

  • anonyme

    le

    Une copie de MX5, en moins beau...

  • el zozor

    le

    Si j'en prends deux, vous me faites un prix ?

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