Belgique : une Chinoise tuée et découpée, le milieu de la prostitution soupçonné
Le haut de son corps a été retrouvé dans une valise, le milieu de la prostitution chinoise est soupçonné.
Passer la publicitéUn buste retrouvé dans une valise dans un immeuble d'Anvers (nord de la Belgique) a été identifié comme appartenant à une Chinoise de 50 ans, qui pourrait avoir été victime d'un réseau de prostitution, a annoncé jeudi 9 février le parquet de la cité flamande.
Le 27 janvier, la police, appelée pour une valise suspecte abandonnée dans le sous-sol d'un immeuble d'habitation, y avait découvert «la partie supérieure d'un corps de femme».
«Lien avec (...) la prostitution chinoise»
D'autres parties du corps ont ensuite été récupérées à d'autres endroits du même sous-sol, où un périmètre de sécurité avait été établi. Un juge d'instruction a été saisi pour «meurtre». Désormais «le corps est officiellement identifié comme celui d'une femme de 50 ans de nationalité chinoise», a indiqué le parquet dans un communiqué.
Selon une source proche du dossier, ce meurtre est vraisemblablement le fait d'un réseau de prostitution de femmes chinoises qui a été la cible cette semaine d'un vaste coup de filet. «L'hypothèse est que cette organisation criminelle (de traite des êtres humains) en est à l'origine», a dit cette source à l'AFP. «Il est possible que les faits aient un lien avec le milieu de la prostitution chinoise», a souligné de son côté le parquet d'Anvers.
Une trentaine de perquisitions
Dans le cadre d'investigations de la justice belge ciblant ce milieu, - distinctes de l'enquête pour meurtre - une trentaine de perquisitions ont été effectuées mardi 7 février en Belgique et en Espagne, menant à l'audition d'une trentaine de suspects. Il s'agit principalement d'hommes d'origine chinoise, qui organisaient la prostitution dans des lieux privés, hôtels ou résidences de vacances, via des rendez-vous passés sur des sites spécialisés, selon le parquet fédéral.
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Neuf de ces suspects ont été écroués en Belgique après leur inculpation pour «traite des êtres humains» et «blanchiment d'argent», d'après la même source. La justice belge réclame l'extradition de trois autres suspects arrêtés en Espagne (pour l'un d'entre eux) et en Suisse. Mardi lors des perquisitions en Belgique, la police avait découvert «plus de 20» femmes chinoises victimes présumées du réseau. Elles ont été prises en charge par les autorités.
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Archiduc de la Thronche-Embiay
le
Désormais, c'est le mot d'ordre dans les milieux criminels : sans un bon découpage, point de salut !
OHD/GSA
le
Faut se méfier des nems a Bruxelles
Anonyme
le
On donne trop de visa de séjour aux chinois. Combien de réseaux de prostitution belges a Pékin ?