À la recherche des cités perdues
REPORTAGE - Ils sont archéologues, explorateurs, aventuriers, parfois tout cela à la fois. De la jungle du Honduras à la baie d'Aboukir, de la touffeur du Cambodge aux vents de sable du Soudan, des hommes et des femmes cherchent sans relâche les vestiges oubliés du passé. Si certains font chou blanc, d'autres découvrent des mondes perdus. Passage en revue de ces chasseurs d'Histoire… et de mythes.
En mai 2016, la nouvelle fait le tour du monde: William Gadoury, un ado québécois affirme avoir localisé une cité maya inconnue. Quelque part dans la jungle du Yucatánse cacherait une nouvelle Palenque. Les experts se penchent sur l'affaire. L'hypothèse du jeune homme, selon laquelle les Mayas bâtissaient leurs villes en fonction des constellations, s'avère vite fantaisiste. Fin du buzz. Mais l'emballement médiatique en dit long sur notre soif de mondes perdus, de cités englouties et de sites oubliés. Et ces dernières années ont été plutôt généreuses en découvertes…
Cap sur le Cambodge. À 40 kilomètres au nord-est d'Angkor, la «montagne des litchis» (Phnom Kulen) livre depuis quelques années ses secrets à l'archéologue Jean-Baptiste Chevance. Le site est connu des archéologues depuis des décennies, mais n'avait pas fait l'objet de fouilles approfondies. Et pour cause: on accède difficilement à cette jungle, truffée de mines antipersonnel, qui fut le refuge des Khmers rouges jusqu'en 1996…
James T. Kirk
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Voici un bel article fort agréable à lire. Merci.