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Merkel : «Respecter le pacte de stabilité, ce n'est pas du rigorisme allemand»

«Si finalement, nous ne respections pas ce que nous avons décidé pendant la crise, alors nous sèmerions le doute, et ce serait mauvais pour l'Europe», a asséné Angela Merkel, mardi, à Cologne, lors du congrès de la CDU. KAI PFAFFENBACH/REUTERS

Après avoir directement mis en cause la France pour ses réformes «insuffisantes» dans une interview parue dimanche dans la presse allemande, la chancelière, réélue triomphalement mardi à la tête de la CDU, a rappelé l'importance des règles communes en Europe.

Correspondant à Berlin

Pour dire explicitement du mal de la France, c'est un responsable français qui est monté à la tribune. L'ancien député européen UMP, Joseph Daul, s'est fait applaudir en ironisant sur la situation de l'Hexagone. «La France est le mauvais exemple. Voilà ce qu'il se passe quand on ralentit les réformes», a lancé l'actuel président du Parti populaire européen, qui rassemble les droites d'Europe. «Notre politique est différente», a-t-il insisté, en se faisant partie prenante des «réformes de structures menées en Allemagne».

Les responsables de la CDU sont généralement plus réservés dans leurs critiques contre le voisin français et ses déficits excessifs. Après avoir directement mis en cause la France pour ses réformes «insuffisantes», tout comme celles de l'Italie, Angela Merkel s'est contentée du minimum dans son discours. Elle a une nouvelle fois rappelé l'importance des règles communes en Europe.

«Si finalement, nous ne respections pas ce que nous avons décidé pendant…

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