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Santé mentale des jeunes, dérives en ligne... Le bras de fer entre Meta et Apple sur le contrôle de l’âge

Le sujet du contrôle de l’âge est crucial à l’heure où les problèmes de santé mentale des jeunes et les dérives en ligne (images pornographiques, deepfakes…) se multiplient.
Le sujet du contrôle de l’âge est crucial à l’heure où les problèmes de santé mentale des jeunes et les dérives en ligne (images pornographiques, deepfakes…) se multiplient. Tada Images / stock.adobe.com

À l’heure où les problèmes autour de l’utilisation des réseaux sociaux par les enfants et les adolescents se multiplient, la question de la responsabilité légale du contrôle oppose éditeurs de services et magasins d’applications.

TikTok, Snapchat ou encore Instagram risquent de perdre une partie de leurs fans les plus assidus en Australie. Le pays prévoit, en effet, de fixer entre 14 et 16 ans l’âge minimal pour utiliser les réseaux sociaux, véritable « fléau » pour les jeunes, selon le premier ministre Anthony Albanese. « Je veux voir les enfants loin de leurs écrans et (plutôt) sur les terrains de foot, dans les piscines et sur les courts de tennis », a lancé l’homme politique de centre gauche qui planche sur un projet de loi qui serait effectif dès cette année. « Nous voulons qu’ils aient de vraies expériences avec de vraies gens parce que nous savons que les réseaux sociaux font du mal à la société », a-t-il ajouté à la télévision.

L’Australie emboîte ainsi le pas à plusieurs autres pays qui imposent déjà un âge minimum pour pouvoir accéder aux réseaux sociaux. En Espagne, à la suite d’un projet de loi approuvé en juin dernier, il faudra désormais avoir 16 ans…

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