Coronavirus: Macron-Philippe, le tandem exécutif à l’épreuve de la crise
RÉCIT - Le premier ministre a un rôle central dans le pilotage de la réponse publique face à l’épidémie. Mais il pourrait être contraint de jouer les fusibles afin de protéger le président.
Sa place a changé. Au propre comme au figuré. Lors des Conseils des ministres, Édouard Philippe est désormais assis à la droite du chef de l’État, et plus en face. Il s’agit d’apparaître au centre de la visioconférence, de se faire bien entendre des ministres connectés depuis l’extérieur. Le premier ministre était le double d’Emmanuel Macron. Le voilà, à la faveur de la crise, devenu son vrai bras droit. Lors des points d’information internes à destination des ministres, c’est lui qui préside la séance depuis le sous-sol de la cellule interministérielle de crise, place Beauvau.
À lire aussiDans la gestion de crise, Emmanuel Macron et Édouard Philippe se répartissent les rôles
Lundi soir, Édouard Philippe profite de cette réunion pour exhorter ses troupes à se montrer modestes. «On est dans un moment où il faut être humble, lance-t-il. Il n’y a pas de honte à dire qu’on ne sait pas quand on ne sait pas.» Le premier ministre veut insuffler une communication moins cadenassée dans ses certitudes et instiller sa marque de fabrique: un mélange de retenue, de refus de l’emphase et de distance…
bernardg76
le
ça craint! Comme je l'ai déjà lu dans un commentaire précédant, ses certitudes ont déjà coûté cher à la France, et je ne vois ce qu'il va nous apporter de plus On a vu comment E.PHILIPPE a traité les crises, comment il s'est empêtré à vouloir à tout prix maintenir le premier tour des municipales à la suite duquel un grand nombre de candidats et votants ont été contaminés.
On peut organiser notre quotidien avec des mesures sanitaires plus pragmatiques que scientifiques, les conseils scientifiques sont mal venus après leurs préconisations à côté de la plaque.
HASTINGS66
le
A remplacer simplement, on les met en pré-retraite.
MARCO REEL
le
Par ses erreurs continuelles d' appreciation, sa rigidité maladive, sa confiance en soi excessive, son refus du compromis, Philippe aura plombé le quinquenat. Maintenant il est trop tard pour Macron, son quinquenat est terminé, D autant qu'une tempête politique et juciaire l 'attend ces prochains mois, il ne s en relèvera pas et Larem avec lui.