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Gouvernement Barnier : le «mariage forcé» entre futurs alliés LR et macronistes crée déjà des frictions

Hostile à ce qu'il appelle des « gouvernements RPR », le centriste François Bayrou estime qu’un exécutif dominé par la droite «ne marcherait pas».
Hostile à ce qu'il appelle des « gouvernements RPR », le centriste François Bayrou estime qu’un exécutif dominé par la droite «ne marcherait pas». Abdul Saboor / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Républicains et membres du camp Macron se testent et se préparent à une rude entente, en vue du gouvernement que Michel Barnier prévoit de dévoiler d’ici au 23 septembre. L’ex-majorité met en garde contre un exécutif dominé par la droite.

Ils n’en reviennent toujours pas. Mis en échec lors des élections législatives anticipées, membres du camp Macron et Républicains (LR) doivent désormais se mettre d’accord pour gouverner. Après douze ans passés dans l’opposition, la droite s’apprête à revenir au pouvoir. Beaucoup l’avaient pourtant quasiment enterrée, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, allant jusqu’à se montrer catégorique : « La marque LR est morte. » Avec Michel Barnier nommé premier ministre, les macronistes doivent se résoudre à céder une partie du terrain à la droite.

Selon quel dosage ? En pleines négociations autour du gouvernement, chacun se présente comme incontournable. Avec 97 députés Renaissance, « aucune majorité ne peut s’écrire sans nous », ne cesse d’insister leur numéro un, Gabriel Attal. Avec 47 députés mais aussi 131 sénateurs, « nous sommes le premier groupe pour ce qui concerne le Parlement », réplique le patron de la droite…

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