Nouvelle-Calédonie : le report du Congrès fait consensus chez les députés, y compris les macronistes
De nombreuses voix s’élèvent, ces dernières heures, pour exhorter Emmanuel Macron et l’exécutif à reporter un Congrès dont l’issue paraît de plus en plus incertaine.
La situation est explosive. Et les parlementaires appellent le gouvernement à temporiser. Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, se rend en Nouvelle-Calédonie pour tenter de rétablir le « dialogue » avec les indépendantistes, à l’Assemblée, une grande partie de l’Hémicycle semble désormais appeler à un report du Congrès. L’organisation de ce rendez-vous, censé réunir les deux Chambres après l’adoption au Sénat puis à l’Assemblée du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir à de nouveaux électeurs le droit de vote aux élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, est remise en cause par les exactions commises depuis plusieurs jours à Nouméa.
Opposée au texte, la gauche a très rapidement appelé à un retrait du texte. Les débats à l’Assemblée lors de l’examen du projet de loi, la semaine dernière, ont d’ailleurs été l’occasion pour les députés de la Nupes de dénoncer la « posture coloniale » de la France. Le RN, pourtant favorable à cette réforme, s’est très rapidement…
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Goldy75@
le
Et si on gelait le corps électoral général en France en conservant les électeurs de Macron, il pourrait dissoudre et retrouver une majorité ? Même pas certain !
le chat machine
le
Le report est la moins mauvaise des solutions, mais le problème de fond demeure: des citoyens français à part entière ne peuvent pas exercer leur droit de vote à des élections locales; ce qui ne semble pas gêner LFI qui est pour le vote des étrangers! Bref, tout va bien....
JYM01250
le
Si report il y a, il faut une date butoir avant la fin de l’année. Il ne s’agit que de réduire le niveau de l’exception calédonienne au suffrage universel qui ne devait être que temporaire. Les parlementaires qui s’y opposeront montreront leur indifférence à la démocratie … mais beaucoup de populistes n’en ont que faire. Il faudra les éjecter, et leurs partis, dès les prochaines élections.