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Frédéric Souillot, le métallo qui doit finir de ressouder FO

Frédéric Souillo a été élu ce vendredi par le Conseil confédéral national (CCN), qui réunit les représentants des fédérations et des unions départementales du syndicat. Franck CRUSIAUX/REA

PORTRAIT - Élu secrétaire général ce vendredi, le réformiste, proche de Jean-Claude Mailly, hérite d’une maison apaisée après les stigmates de la démission de Pascal Pavageau en 2018.

Désormais ex-secrétaire général de Force ouvrière (FO), Yves Veyrier semble avoir relevé le défi qu’il avait accepté en prenant la tête d’une confédération mal en point après la démission forcée de Pascal Pavageau en 2018. Bien sûr, les quelque 210 interventions à la tribune du XXVe congrès de FO depuis lundi ont été l’occasion d’attaques en règle, «avec quelques dérapages à la limite extrême, dans un ou deux cas, du manque de respect», a relevé l’ex-patron de la confédération de l’avenue du Maine. Mais la très grande majorité des 3000 congressistes, installés sur d’immenses tables nappées de blanc perpendiculaires à la scène du Palais des congrès de Rouen, semblait déterminée à clore l’une des périodes les plus sombres de la troisième centrale française, en termes d’adhérents (380.000 cartes selon FO) et de représentativité.

Jeudi, la réponse d’Yves Veyrier aux critiques émises les jours précédents sur son bilan a même été l’occasion de plusieurs salves d’applaudissements, parfois nourries…

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