«Elle vivait dehors, il faisait froid, mes locaux étaient chauffés»... Ces patrons ont inventé les Bureaux du cœur
FIGARO DEMAIN - Des entrepreneurs accueillent des personnes précaires dans leurs locaux profes sionnels en dehors des heures de travail.
Le sommeil de Marie*, n’était pas complètement apaisé lors de ses premières nuits chez Naoki, une entreprise de nettoyage du Doubs. «Elle était impressionnée de se retrouver seule dans un bâtiment de 180 m2. Maintenant elle n’a plus d’appréhension», assure Pierre Arnaud, dirigeant de cette société de 170 personnes. Depuis mi-août, la jeune femme de 19 ans, en insertion professionnelle, mais sans logement, dort en sécurité, au siège de Naoki. Précédemment, elle vivait dans un foyer où elle supportait mal la promiscuité. Elle était arrivée là après avoir quitté sa famille d’accueil, où elle était victime d’agressions. Elle est la première personne reçue par Pierre Arnaud, qui est, depuis le début de l’année, délégué des Bureaux du cœur de Besançon.
Cette association a été créée en 2020, juste avant le Covid, par Pierre-Yves Loaëc, dirigeant de l’agence de communication nantaise Nobilito, qui emploie 35 salariés. «En me rendant au travail, raconte-t-il, je passais devant une dame qui vivait…
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Dany L
le
Ils se sont vite heurtés "aux réticences du milieu associatif" qui avait l'impression qu'on leur "faisait concurrence"
Tout est dit. Ces associations veulent garder leurs pauvres et leurs migrants, sinon plus de subventions, plus de salaires pour les dirigeants, et plus de situations gratifiante pour ces dames patronesses (terme générique aussi bien pour les hommes) frustrées d'affection, qui s'ennuient tant dans la vie ou qui se sont éloignées de leurs proches (ou l'inverse)
anonyme
le
Et oui, s'ils piquent le credo des milieux associatifs ceux ci ne serviront plus à rien et perdront leurs subventions. Ne soyons pas dupes, aider les gens dans la rue ce n'est pas la priorité pour ces associations, la priorité c'est d'avoir des gens à s'occuper pour toucher de l'argent.