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L’île de La Réunion, laboratoire grandeur nature pour la décarbonation de l’électricité

L’accès à la centrale électrique de Takamaka, à La Réunion, se fait par un funiculaire long de 300 mètres.
L’accès à la centrale électrique de Takamaka, à La Réunion, se fait par un funiculaire long de 300 mètres. E.B.

REPORTAGE - Sur l’île Bourbon, EDF convertit sa grande centrale électrique, en la faisant passer du fioul au colza, et développe les renouvelables.

Tout est vertigineux. Les pentes abruptes des montagnes, les cascades qui plongent le long de leurs flancs, le funiculaire de 300 mètres qui permet de rallier les installations d’EDF. Bienvenue à Takamaka, une des centrales hydrauliques d'EDF à La Réunion. À une trentaine de kilomètres de la ville côtière de Saint-Benoît, le site se devine à peine, dans une jungle tropicale vert émeraude. Arbres, fougères, fleurs exotiques, tout pousse à foison, bénéficiant de la chaleur et d'une hydrométrie unique au monde. Comme il pleut tous les jours, 7 mètres d'eau s'abattent chaque année sur cette partie de l'île Bourbon, dix fois plus qu'à Paris.

Le site est d’importance, alors que La Réunion joue sa transformation énergétique. Adieu au gaz et au fioul pour faire fonctionner les centrales électriques, place aux énergies renouvelables dans leur grande diversité. Le défi est considérable : il faut assurer, sur place, la production d'électricité pour près de 900.000 habitants et 35.000 entreprises, sans possibilité d’importer des électrons puisque la Réunion n’est reliée à aucune zone de production…

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