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Alain Finkielkraut : «La France insoumise n'est plus rien d'autre que la France soumise à l'islam radical»

Alain Finkielkraut.
Alain Finkielkraut. Fabien Clairefond

GRAND ENTRETIEN - L’opération menée par le Hamas montre à quel point Israël reste vulnérable, constate le philosophe et académicien, qui s’inquiète de l’avenir de la région et des répercussions en France à l’heure où l’extrême gauche refuse de condamner les attaques terroristes contre l’État hébreu.

LE FIGARO. - Comment qualifiez-vous la tragédie vécue par Israël actuellement ? Parler de guerre n’est-il pas une manière de relativiser les faits dans la mesure où le Hamas s’en est pris à des civils ?

Alain FINKIELKRAUT. - Le but du droit international n’est pas de mettre fin à la guerre - comment le pourrait-il ? – mais de l’encadrer, de la domestiquer, de la civiliser. Pour le Hamas cette domestication n’a aucun sens. L’organisation, qui règne d’une main de fer sur Gaza, ne fait pas de différence entre les soldats et les civils : tout Israélien, homme, femme, enfant, vieillard est un ennemi, et tout ennemi un criminel à éliminer.

Ce ne sont pas seulement des milliers de roquettes qui se sont abattues sur le pays. De véritables pogroms ont eu lieu en guise de guérilla urbaine dans les villes et les kibboutz du sud d’Israël.  Or, « plus jamais de pogroms », c’était et c’est toujours le « plus jamais ça » d’Israël. Comme l’a écrit Wladimir Rabi : « Nous ne pouvons…

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