«L’image d’Israël est abîmée» : pourquoi le gouvernement le plus à droite de l’histoire inquiète

Le nouveau ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s’est rendu mardi matin sur l’esplanade des Mosquées. Un geste qui a suscité une vague de condamnations tandis que nombre de figures de l’extrême droite ont pris leurs fonctions dans le gouvernement.

Les membres de l'extrême-droite Itamar Ben-Gvir (à gauche) et Bezalel Smotrich (à droite) assistent à une session spéciale au parlement israélien de la Knesset, pour assermenter le nouveau gouvernement de droite, le 29 décembre 2022. Amir Cohen/Pool/File Photo/REUTERS
Les membres de l'extrême-droite Itamar Ben-Gvir (à gauche) et Bezalel Smotrich (à droite) assistent à une session spéciale au parlement israélien de la Knesset, pour assermenter le nouveau gouvernement de droite, le 29 décembre 2022. Amir Cohen/Pool/File Photo/REUTERS

    Il ne s’est rien passé après sa visite. Alors que tout le monde l’en dissuadait – son Premier ministre comme le Hamas et l’opposition israélienne – Itamar Ben Gvir, le nouveau ministre israélien de la Sécurité nationale, n’a obéi qu’à lui-même en se rendant, tôt ce mardi, sur l’esplanade des Mosquées. Il est reparti dans le calme. Pour cette fois.

    Mais cette « provocation » laisse présager « une escalade », s’inquiètent l’Autorité palestinienne et la Jordanie, qui gère le site. « C’est son intérêt, estime Samy Cohen, chercheur au CERI-Sciences-po et auteur de « Israël, une démocratie fragile ». Plus la situation se détériore, plus la négociation avec les Palestiniens devient impossible. Pour lui, c’est du pain bénit. »