Histoires de théâtres : le Palais Royal, des rires sous les dorures

SÉRIE (1/12). Pour fêter la réouverture des salles de spectacle, retour sur les hauts lieux du théâtre en Île-de-France. Première halte dans l’un des plus beaux sites de la capitale dont l’histoire remonte à Molière et Lully et qui offre un parfait écrin pour des triomphes populaires.

Le théâtre du Palais Royal, à Paris, au-delà des dorures et du velours, est devenu un haut lieu du rire dans les années 1830. LP/Milla Morisson
Le théâtre du Palais Royal, à Paris, au-delà des dorures et du velours, est devenu un haut lieu du rire dans les années 1830. LP/Milla Morisson

    Notre série « Histoires de théâtres »

    1. Le Palais Royal
    2. Édouard VII
    3. Déjazet
    4. Saint-Martin
    5. Théâtre Michel
    6. Mogador
    7. Théâtre du Rond-Point
    8. L’Odéon
    9. La Renaissance
    10. L’Athénée
    11. Marigny
    12. Les Bouffes Parisiens

    Ce qui frappe d’emblée, c’est cet escalier de secours style Eiffel qui relie trois galeries de fonte étagées le long de cette façade de briques peintes et de mosaïques provenant de la Manufacture de Sèvres… Un apport des années 1880, date de la dernière grande restauration du lieu par l’architecte Paul Sédille. Une poutre et une haute grande porte métallique, c’est par là qu’entrent les décors des pièces qui se jouent au théâtre du Palais Royal, à Paris.

    Situé à deux pas de la Comédie Française, trois du Louvre, la salle voit son existence remonter au XVIIe siècle, et doit sa filiation à Richelieu, Molière et Lully. Richelieu qui a fait bâtir le palais Cardinal, renommé Royal, et qui y installa un théâtre. Cette salle, Molière et les Italiens se la partagent un temps avant que l’Académie royale de musique de Lully ne s’y installe au décès du dramaturge.