« Les employeurs n’ont pas envie de s’embêter » : la présidente d’APF France handicap veut davantage d’inclusion

Alors que les Jeux paralympiques battent leur plein, Pascale Ribes continue de mobiliser pour que les droits des personnes en situation de handicap soient reconnus. Le chemin est encore long.

Pascale Ribes est la tête d'APF France handicap depuis 2020 et se bat pour que les personnes en situation de handicap aient les mêmes droits que les valides. LP/Jean-Baptiste Quentin
Pascale Ribes est la tête d'APF France handicap depuis 2020 et se bat pour que les personnes en situation de handicap aient les mêmes droits que les valides. LP/Jean-Baptiste Quentin

    Notre dossier « Les entreprises se prennent aux Jeux paralympiques »

    C’est dans son bureau du XIIIe arrondissement, à Paris, que cette Ariégeoise nous reçoit. Son sourire et son franc-parler mettent à l’aise : Pascale Ribes va droit au but. Celle qui préside APF France handicap depuis 2020 dresse un tableau où les améliorations sont nombreuses mais jamais suffisantes pour permettre aux personnes en situation de handicap - 12 millions, soit 1 Français sur 6, dont 850 000 avec une mobilité réduite - d’avoir les mêmes droits que les valides.

    Son association accompagne au quotidien ces personnes quand elles ont besoin d’une aide, d’une expertise, d’avoir accès à des centres où ils pourront apprendre, progresser ou travailler. APF France handicap a aussi lancé le programme « Transition inclusive » en 2022. Il a permis la création de plus de 1 000 postes pérennes pour des personnes en situation de handicap éloignées de l’emploi et a favorisé l’accélération de la transition écologique et sociale de nombreuses entreprises publiques et privées. Parmi elles, Amazon, Dalkia, Safran, EDF, ENEDIS, Petite Friture, Bearing Point, BNP Paribas, Société Générale, Axa…