JO 2024 : retraités, jeunes en service civique… les nouvelles pistes pour recruter des agents de sécurité

À cinq mois des Jeux de Paris, il manque encore des milliers de bras pour assurer la sécurité privée sur les sites olympiques. Les pouvoirs publics courtisent de nouvelles cibles, notamment en Île-de-France, pour les convaincre de bénéficier d’une formation rapide rémunérée.

Environ 25 000 agents de sécurité seront nécessaires pour couvrir tous les besoins sur les sites olympiques. Les campagnes de recrutement continuent (Illustration). LP/Olivier Arandel
Environ 25 000 agents de sécurité seront nécessaires pour couvrir tous les besoins sur les sites olympiques. Les campagnes de recrutement continuent (Illustration). LP/Olivier Arandel

    Les prétendants aux postes d’agents de sécurité sur les sites olympiques ne se bousculent toujours pas au portillon. À bientôt cinq mois des JO, il manque toujours des milliers de bras pour assurer fouilles et palpations, contrôle des billets… Au dernier recensement, début février, 16 664 hommes et femmes étaient entrés en formation en Île-de-France en vue de Paris 2024, et 10 222 d’entre eux avaient été recrutés dans la foulée par des entreprises de sécurité privée, payés généralement un peu plus du smic. « Mais rien ne garantit qu’on les retrouvera tous sur la ligne de front olympique », prévient un spécialiste du dossier.

    Environ 25 000 agents seront nécessaires pour couvrir tous les besoins sur les sites olympiques. Alors que la profession — qui compte quelque 175 000 actifs — est déjà en forte tension, en proie aujourd’hui à une pénurie de main-d’œuvre de 20 000 employés, cet objectif est loin d’être gagné. Pour tenter d’y parvenir, les institutions multiplient les cibles, proposant une formation gratuite accélérée et des garanties d’embauche le temps des Olympiades.