« Ce n’est plus un défi, c’est une folie » : les législatives anticipées mettent les imprimeurs sous pression

Organiser des élections législatives en trois semaines n’est pas seulement complexe pour les partis politiques ou les mairies, mais aussi pour le secteur de l’impression, qui doit produire en quelques jours des dizaines de millions de tracts et de bulletins.

Les entreprises d'imprimerie doivent livrer avant le 18 juin au soir les tracts et bulletins du premier tour des législatives du 30 juin qui seront envoyés aux électeurs (Ici les affiches pour les européennes chez France Affichage Plus à Mitry-Mory). LP/Philippe Labrosse
Les entreprises d'imprimerie doivent livrer avant le 18 juin au soir les tracts et bulletins du premier tour des législatives du 30 juin qui seront envoyés aux électeurs (Ici les affiches pour les européennes chez France Affichage Plus à Mitry-Mory). LP/Philippe Labrosse

    Mardi 18 juin au soir. Voilà la date butoir à laquelle les imprimeurs doivent avoir remis l’intégralité de la propagande électorale, qu’il s’agisse des bulletins de vote ou des professions de foi que vous recevrez dans votre boîte aux lettres en vue du premier tour des élections législatives, le 30 juin. Sauf qu’avec les tractations, à droite comme à gauche, les inscriptions des candidats en préfecture risquent de s’effectuer au dernier moment ce dimanche. Alors que les imprimeurs auraient besoin des fichiers vendredi au plus tard.

    « Ce n’est plus un défi, c’est une folie », prévient Didier Burguet, coprésident de Maqprint Groupe, basé à Limoges (Haute-Vienne). Pour autant, il entend bien accomplir l’impossible : produire autant que d’habitude. « La communication, l’équipe commerciale… Tout le monde abandonne son poste et descend en production », reconnaît-il.