Présidentielle second tour J-11 : journal de campagne du mercredi 26 avril 2017

J-11 avant le second tour de l'élection présidentielle. Meetings, déplacements sur le terrain... la campagne reprend son rythme de croisière. Macron et Le Pen se sont rendus à Amiens, où les salariés de l'usine Whirlpool poursuivent leur grève.

 Emmanuel Macron en meeting à Arras
 Emmanuel Macron en meeting à Arras Capture Youtube

    Après leur première interview télévisée d'après-premier tour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen veulent redonner un coup d'accélérateur à leur campagne ce mercredi.

    • Emmanuel Macron revient sur ses terres natales ce mercredi . A Amiens, il a notamment échangé avec l'intersyndicale de l'usine Whirlpool, et les salariés de l'entreprise.
    • Le candidat En Marche! tient son premier meeting d'entre-deux tours à Arras (Pas-de-Calais).
    • Marine Le Pen a grillé la politesse à Emmanuel Macron en partant à la rencontre des salariés de Whirlpool peu de temps avant que le candidat En Marche! ne s'y rende.
    • Les affiches et slogans des deux candidats pour le second tour ont été dévoilés.
    • Laurent Fabius, président du Conseil constiutitonnel, a dévoilé les résultats officiels du premier tour de la présidentielle.
    • Pénurie d'assesseurs en vue pour le second tour ? La question se pose après L'élimination des candidats LR et PS.
    • A droite, cap sur le mois de juin et les législatives. François Baroin s'est dit «disponible» pour devenir Premier ministre.


    QUESTION DU JOUR. QUESTION DU JOUR. Est-ce que vous considérez que Marine Le Pen est une candidate normale?

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    20h30. Emmanuel Macron en meeting à Arras : «Je ne laisserai pas une once du territoire à Madame Le Pen.» Devant plusieurs milliers de personnes à Arras, Emmanuel Macron a consacré la plus grande partie de son meeting à dénoncer «le repli, la haine de l'autre et la démagogie» portés par Marine Le Pen. Dans un discours dédié aux fractures sociales et territoriales, Emmanuel Macron a demandé à ce que la cheffe de file du FN ne soit pas sifflée. Il a plutôt intimé à ses militants d'«aller dans toutes les maisons et convaincre ! Allez au contact, acceptez les invectives, la colère. Mais ne cédez rien à la vérité. C'est à ce prix que nous résorberons cette fracture sociale», a-t-il assuré. Refusant les divisions entre «France des villes et France des champs» ou «France riche ou France pauvre», le candidat En Marche! a défendu qu'il n'y avait au contraire «qu'une seule France, la nôtre.» Le candidat à également moqué les «grands partis incapables de décider d'un front Républicain» comme Jean-Luc Mélenchon qui «depuis dimanche, n'est pas à la hauteur» pour ne pas avoir appelé à voter contre l'extrême droite. «Face a ceux qui haïssent la République, choisissez un camp ! Ne pas le choisir, c'est perdre de vue le cadre républicain», a-t-il tonné.

    20h. Emmanuel Macron en meeting à Arras. Le candidat En Marche! donne ce soir son premier meeting après le premier tour à Arras. Cette ville du Pas-de-Calais qui devait accueillir le dernier meeting du candidat avant le 1er tour - annulé suite à l'attaque des Champs-Elysées - a donné dimanche dernier Emmanuel Macron en tête (24,61%) contrairement à son département, où Marine Le Pen est arrivée première avec plus de 34% des voix. Le maire de la ville, Frédéric Leturque, « un élu centriste accueille un candidat central», a-t-il assuré après avoir officialisé son soutien à Emmanuel Macron vendredi dernier. Peu avant le début de ce rassemblement, le candidat est revenu au micro de BFM sur son déplacement cet après-midi à Amiens sur le parking de Whirlpool : «Je suis allé expliquer que le programme de Marine Le Pen n'est pas tenable.»

    19h40. L'ancien ministre LR, Pierre Lellouche, se retire de la vie politique.  Le député de Paris du parti Les Républicains (LR) Pierre Lellouche, a annoncé dans u ne lettre publiée sur son site qu'il se retirait de la vie politique. Ancien secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy, l'homme de 65 ans explique avoir pris sa décision suite à une campagne présidentielle vécue comme «une épreuve épouvantable» par la faute de François Fillon. Celui qui s'était prononcé pour un retrait du vainqueur de la primaire de la droite juge «incohérente» la position défendue par la plupart des responsables de sa famille politique consistant à soutenir Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour, avant de faire campagne contre lui aux législatives.

    19h30. 500 personnes à une manifestation anti-FN à Lille. Une manifestation «contre le Front National et ses dangers» a rassemblé mercredi en fin d'après-midi à Lille environ 500 personnes, essentiellement des jeunes, selon la préfecture du Nord. Ce défilé était organisé à l'appel de plusieurs associations ou partis, dont le Mouvement des jeunes socialistes, le PCF, les Jeunes écologistes ou encore les étudiants musulmans de France. Une banderole «Face au fascisme, Lutter, unir, vaincre» était déployée en tête du cortège. Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête dans la ville de Martine Aubry au soir du premier tour avec près de 30% des suffrages, loin devant Marine Le Pen (13,83%).

    18h15. Le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs du 1er tour. Laurent Fabius, Président des sages, a proclamé les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle, sans modifications notables par rapport aux chiffres diffusés lundi par le ministère de l'intérieur. Emmanuel Macron arrive en tête avec 24,01%, suivi de Marine Le Pen avec 21,30%. François Fillon a rassemblé 20,01% des suffrages, devant Jean-Luc Mélenchon (19,58%). L'abstention s'est élevée à 22,23%.

    18h05. Voter Macron, n'est pas un «chèque en blanc» pour Pierre Laurent (PCF). Le secrétaire général du Parti communiste qui avait soutenu Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, s'est dit sur RMC inquiet du «danger réel» que le FN l'emporte. «Nous nous battrons contre les politique libérales d'Emmanuel Macron », a-t-il ajouté.

    17h50. Philippot a «bon espoir» d'un accord avec «l'ami» Dupont-Aignan. Florian Philippot, vice-président du FN, a affirmé mercredi avoir «bon espoir» que le FN obtienne le «soutien» de Nicolas Dupont-Aignan, 4,7% au premier tour de la présidentielle, un «ami en politique» avec qui le FN «partage tout», a-t-il assuré sur le plateau de Public Sénat. «Il y a toujours des discussions, il faut toujours discuter avec ses amis en politique, Nicolas Dupont-Aignan fait partie de nos amis», a-t-il appuyé.

    17h40. Des Ecologistes appellent à voter Macron. Dix-huit parlementaires écologistes, députés et sénateurs, ont lancé un appel mercredi à voter Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle pour «mettre en échec» le FN et sa candidate Marine Le Pen, porteuse d' «idées mortifères» à leurs yeux. «Le 7 mai, mobilisons-nous contre le Front national», exhortent ces élus dans un communiqué. «Pour la deuxième fois en quinze ans, les Français devront se mobiliser largement pour mettre en échec ce parti xénophobe», ajoutent-ils, faisant référence au second tour de la présidentielle de 2002.

    17h30. Pour Marie-George Buffet (PCF) : «L'urgent, c'est d'arrêter l'extrême droite.» L'ancienne secrétaire nationale du PCF, a annoncé mercredi auprès de l'AFP : «Je ferai distribuer demain (jeudi), dans ma circonscription (de Seine-Saint-Denis), une déclaration pour souligner que l'urgent, c'est d'arrêter l'extrême droite», a déclaré l'ancienne ministre des Sports, proche de Jean-Luc Mélenchon. Mme Buffet a par ailleurs confirmé qu'elle briguerait un nouveau mandat de députée dans la 4e circonscription de Seine-Saint-Denis aux élections législatives de juin. Ces derniers jours, des rumeurs circulaient selon lesquelles elle laisserait son siège à M. Mélenchon. «Je ne sais pas pourquoi cette rumeur a enflé», a commenté en souriant Marie-George Buffet.

    17h10. Lang à Mélenchon: «la République a besoin d'une claire décision de ta part.» L'ancien ministre socialiste Jack Lang a assuré dans une lettre rendue publique à Jean-Luc Mélenchon que la gauche espérait qu'il fasse le choix de voter Emmanuel Macron contre Marine Le Pen le 7 mai. «Ta parole est forte. Tu es un homme de courage, de responsabilité et de vérité. La République a besoin d'une claire décision de ta part, qui se place à la hauteur du succès que tu as remporté. Nous sommes nombreux, à gauche, à espérer ce choix», a-t-il plaidé.

    17h. Les policiers interpellent Macron et Le Pen. Plusieurs milliers de policiers ont appelé mercredi Emmanuel Macron et Marine le Pen à entendre leur «colère» face à la dégradation de leurs conditions de travail, en défilant à Paris jusqu'aux Champs-Elysées où Xavier Jugelé, l'un des leurs, a été assassiné jeudi soir. «Aujourd'hui c'est la manifestation des gardiens de la paix, des gardiens de la République. Des ouvriers de la police nationale, a déclaré Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat Unité-SGP FO. M. Macron et Mme Le Pen, cette colère vous devez l'écouter.»

    16h45. Marine Le Pen assure dans un communiqué que «Whirlpool Amiens ne fermera pas. Je l'ai dit, je le répète.» « Il ne fermera pas parce que je mènerai un bras de fer avec le groupe pour le dissuader de fermer ce site. Si le groupe persiste à vouloir partir, l'Etat mettra toute son énergie, sous ma supervision directe, à trouver des repreneurs industriels sérieux et qui s'engagent à préserver les emplois», continue la chef de file du Front national.

    15h45. Après un accueil houleux, Macron s'entretient avec les salariés de Whirlpool. «La solution n'est pas la fermeture des frontières, moi je ne fais pas des promesses impossibles. La mondialisation on en a aussi besoin», tente de plaider le candidat devant des salariés remontés. Alors que le ton est monté, Emmanuel Macron s'est opposé à toute «nationalisation» et a prévenu que «le redressement national prendra du temps.» Avant un échange avec François Ruffin, son débateur sur le plateau de l'Emission politique, le candidat En Marche! a promis de revenir «même si je suis battu», a-t-il ajouté.

    15h15. Emmanuel Macron sur le parking de Whirlpool. Le candidat En Marche! s'entretient avec quelques salariés sur le parking de l'usine Whirlpool. L'accueil est frais, non sans quelques hués et sifflets de militants du Front national. Cette rencontre intervient quelques heures après la venue sur ce même parking de Marine Le Pen alors que l'ancien ministre de l'Economie s'entretenait au même moment avec les syndicats de l'entreprise en fin de matinée.

    14h30. Xavier Bertrand (LR) tire la sonnette d'alarme sur le FN. Le président des Hauts-de-France met en garde contre le risque FN dans un long entretien au Point : «Qu'on ne s'y trompe pas, le FN se rapproche peu à peu du pouvoir, et nous ne sommes pas passés si loin d'un second tour Le Pen-Mélenchon, lâche-t-il. Les plafonds de verre, ça n'existe pas. Ils sont faits pour qu'on en parle au passé dans les livres d'Histoire. Il faut donc tout faire pour que le score du FN soit le plus bas possible le 7 mai.»

    14h. Hollande enjoint ses ministres à s'engager pleinement dans la campagne. Lors de son traditionnel conseil des ministres, le chef de l'Etat a encouragé les membres de l'exécutif à s'engager «pleinement» dans la campagne présidentielle pour assurer à Marine Le Pen «le score le plus bas possible», a rapporté lors de son compte rendu, le porte parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.


    13h32. La mise en garde de Macron à Whirlpool. «Si Whirlpool ne se comporte pas bien dans ce dossier, il y aura des conséquences si je suis élu président», promet le candidat d'En Marche !.


    13h25. Macron s'agace après une question sur la soirée à la Rotonde. Un journaliste l'interroge sur ce sujet. Macron hausse le ton et ne cache pas son agacement. «Je m'en suis déjà expliqué dix fois ! (...). S'il vous plaît, tournez la page. Redescendez, passez à autre chose !» 

    13h21. Macron se rendra sur le site de l'usine Whirlpool cet après-midi. A l'issue de sa réunion avec l'intersyndicale, le candidat fustige la visite surprise de Marine Le Pen. «Nous avons pendant un plus d'une heure discuter de la situation dans le détail avec des engagements. Madame Le Pen fait de l'utilisation politique en allant haranguer des militants», déclare-t-il. «Avec l'intersyndicale, nous avons convenu que je rencontrerai les salariés dans l'après-midi.»


    13h08. Sarkozy votera Macron. C'était attendu, l'ancien président de la République a fait part de son choix pour le second tour. Dans un message posté sur Facebook, Nicolas Sarkozy écrit «que l'élection de Marine Le Pen et la mise en œuvre de son projet entraîneraient des conséquences très graves pour notre pays et pour les Français». Par conséquent, il votera au second tour pour Emmanuel Macron. Nicolas Sarkozy appelle également la droite et le centre au «rassemblement». «Tout autre comportement serait irresponsable», selon lui.

    Le premier tour de l’élection présidentielle a conduit à la qualification de la candidate du Front national et à...

    Posted by Nicolas Sarkozy on Wednesday, April 26, 2017

    12h46. Marine Le Pen sur le site Whirlpool d'Amiens. Alors qu'Emmanuel Macron rencontre des représentants des salariés de l'usine dans les bureaux de la CCI d'Amiens, Marine Le Pen fait son apparition surprise sur le site, «Je ne suis pas en train de manger des petits fours avec quelques représentants des salariés», déclare-t-elle au micro de BFMTV. «Je suis la candidate des travailleurs», lâche-t-elle, avant de qualifier Emmanuel Macron de candidat de «l'oligarchie».

    12h38. La nouvelle affiche et le slogan de Marine Le Pen dévoilés. Quelques minutes après Emmanuel Macron, la candidate du FN dégaine à son tour et publie sur son compte Twitter sa nouvelle affiche de campagne, en vue du second tour. On la découvre assise sur le rebord d'un bureau, devant une bibliothèque, vêtue de bleu et de noir et doigts entrelacés. Son nouveau slogan : «Choisir la France».

    12h29. Mélenchon gardera le silence sur son vote. Jean-Luc Mélenchon annonce ce mercredi midi qu'il ne dira pas ce qu'il vote au second tour, quel que soit le résultat de la consultation engagée auprès des militants de La France insoumise. «Dans notre mouvement, il y aura plusieurs opinions», qui seront publiées le 2 mai, a expliqué lors d'une conférence de presse le porte-parole du candidat, Alexis Corbière, mais il faut «faire la différence entre un choix intime et un choix politique».

    12h23. Hollande veut des ministres engagés pour Macron. Pendant le conseil des ministres, le chef de l'Etat a demandé que «tous les ministres s'engagent pleinement dans cette campagne du second tour pour que Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible», a indiqué Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement. «Il est important d'être totalement mobilisés dans cette campagne», a ajouté François Hollande, selon le porte-parole, estimant que «plus que jamais il faut refuser la banalisation du Front national».


    12h15. Macron dévoile sa nouvelle affiche. Elle vient d'être postée par le candidat d'En Marche ! sur son compte Twitter. Une teinte domine : le bleu. Un nouveau slogan fait aussi son apparition : «Ensemble, la France !». Le slogan pour le premier tour était «La France doit être une chance pour tous !» 


    12h08. Emmanuel Macron est arrivé à la Chambre de commerce et d'industrie d'Amiens. 


    11h45. 50 000 insoumis se sont déjà exprimés. C'est le chiffre communiqué ce matin par les porte-parole de la France insoumise. Environ 450 000 personnes sont invitées à se prononcer jusqu'à mardi prochain.

    11h45. Royal appelle à la mobilisation contre le FN. A la sortie du conseil des ministres, la ministre de l'Environnement estime qu'il faut mener le combat contre le FN. « Il faut démonter les mensonges qui sont proférés, insiste-t-elle. L'extrême droite a besoin du malheur, il faut renouer avec ceux qui ont perdu l'espoir.»


    11h40. Quand Mélenchon propose notamment l'abstention à ses insoumis. Depuis hier, les militants de la France Insoumise sont appelés à se prononcer pour le second tour et sur l'attitude à adopter. Trois possibilités sont proposées : «Je vote blanc ou nul», «je vote Emmanuel Macron» ou« je m'abstiens».

    Dans sa VIe République, Jean-Luc Mélenchon propose de rendre le vote obligatoire dès 16 ans. Dans ce cas, il ne serait plus possible de s'abstenir…


    11h29. Un bulletin Macron pour Geoffroy Didier. Le vice-président de la région Île-de-France votera «à titre personnel» pour Emmanuel Macron. Pas question pour autant de donner de consigne de vote qui sont selon lui «dépassées». «Les Français sont libres de leur jugement», juge-t-il dans un communiqué. Il indique aussi vouloir une «profonde rénovation de (s)a famille politique».


    11h25. Direction la rue de Rivoli pour Hollande. Après la passation de pouvoir, François Hollande installera ses bureaux au 242, rue de Rivoli (Ier arrondissement), selon Le Monde. D'après le quotidien, il souhaitait avoir des bureaux situés à proximité de l'Assemblée nationale et de l'Elysée.


    11h10. Coucou revoilà Asselineau. Le candidat qui a recueilli 0,64% des voix dimanche dernier est toujours passionné par les articles de traités. Sur Twitter, il évoque la visite de Macron chez Whirlpool et assure que ce dernier n'évoquera pas devant les salariés « l'article 63 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l'Union européenne) qui organise les délocalisations ».


    11 heures. «Que Macron vienne, on l'attend». Emmanuel Macron avait promis avant le premier tour d'aller rencontrer les salariés de Whirlpool dont les ouvriers occupent le site d'Amiens qui doit fermer et être délocalisé en Pologne. Interrogé sur BFMTV, un délégué CGT confirme que le candidat d'En Marche est attendu de pied ferme.


    10h45. Y aura-t-il assez d'assesseurs le 7 mai ? Les éliminations de François Fillon et de Benoît Hamon pourraient avoir des conséquences sur l'organisation du second tour : le PS et les Républicains fournissaient le gros du contingent d'assesseurs. En Île-de-France, des maires craignent de manquer de bras. En dernier recours, les présidents de bureaux peuvent réquisitionner des électeurs.


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    9h40. La CFDT appelle «franchement» à voter contre le FN. Le secrétaire général du syndicat, Laurent Berger, veut «sortir de l'ambiguïté qui est celle de la CGT, qui est celle de Monsieur Wauquiez, qui est celle de Monsieur Mélenchon». «Il faut mettre le bulletin de Monsieur Macron dans l'urne, par contre il faut aussi dire à Monsieur Macron qu'il faut mener des politiques de lutte contre les inégalités, contre la désertification rurale, contre la désindustrialisation», a-t-il expliqué sur RTL.


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    8h42. Un gouvernement FN avec «Dupont-Aignan et ses amis» ? Directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline esquisse la majorité présidentielle en cas de victoire de Marine Le Pen. «Il y aura des gens issus du Front national et des gens qui ne sont pas issus du FN», affirme le sénateur du Var sur RMC et BFMTV. Comme Florian Philippot hier, David Rachline adresse un gros clin d'oeil à «Nicolas Dupont-Aignan et ses amis» : «Je pense qu'ils y ont toute leur place. »

    8h27. Royal appelle Mélenchon «à se ressaisir».  Sur Europe 1, la ministre de l'Environnement qui avait rendu hommage au premier tour à la campagne de Jean-Luc Mélenchon assure ne pas comprendre son attitude. «Je la regrette profondément. J'aurais preferé, mais cela viendra peut-être dans quelques jours, qu'il retrouve les accents qu'il avait eut en 2002, très efficace», explique-t-elle. «Il doit faire le deuil de sa non-victoire», poursuit-elle tout en soulignant ce qu'il a apporté au premier tour. «Grâce à lui, l'extrême droite n'est pas en tête», souligne Ségolène Royal.

    8h25. Mélenchon est «en pleine forme». Très discret depuis dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon, quatrième au premier tour, «va bien», d'après Alexis Corbière. A l'en croire, il est même «en pleine forme». «J'étais hier après-midi, on a bien ri sur plein de choses. Je vais même vous dire, il va jouer un rôle majeur dans la période qui vient », poursuit le porte-parole.

    8h25. Royal se reconnaît dans Macron. Sur Europe 1, Ségolène Royal souligne qu'Emmanuel Macron a beaucoup de points communs avec la candidate qu'elle a été en 2007. «J'avais tendu la main à François Bayrou», rappelle-t-elle ajoutant qu'elle était peut-être trop en avance. Elle soutient clairement Emmanuel Macron pour le second tour et explique pourquoi elle ne l'a pas fait plus tôt. «Je ne voulais pas avant le premier tour enfoncer le candidat du PS. Ce n'était pas à moi de donner un coup à Benoît Hamon», justifie-t-elle.

    8h18. Sapin, El Khomri, Hamon... «les fabricants du vote FN» selon les mélenchonistes. Sur LCI, Alexis Corbière, le porte-parole de la France insoumise, reste de marbre face aux critiques formulées à gauche et dénonçant l'attitude de Jean-Luc Mélenchon. «Qui nous a critiqué? Monsieur Sapin? Madame El Khomri? Je m'honore qu'ils ne soient pas d'accord avec moi, ce sont des fabricants de vote FN», attaque-t-il. Benoît Hamon n'est pas non plus épargné. «A quoi a servi (...) le fait qu'il utilise ses dernières journées, notamment son meeting à la République, pour nous insulter et dire que nous avions un problème avec la démocratie? Lui il l'a fabriquée, Marine Le Pen au deuxième tour»

    8h05. Baroin croit à une cohabitation et se voit Premier ministre. «Je suis convaincu que nous pouvons obtenir une majorité parlementaire», martèle François Baroin sur CNews au sujet des prochaines législatives. «Je suis disponible à diriger le gouvernement si les Français» donnent une majorité à la droite, insiste encore l'ancien ministre. «Vous verrez le 18 juin au soir que nous irons au bout de notre projet», poursuit François Baroin décidément confiant sur l'issue des législatives.


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    7h56. Ministre de Macron ? Non merci pour Estrosi. Contrairement à Bruno Le Maire, le président LR de la région PACA ne serait pas tenté par une aventure ministérielle durant un quinquennat d'Emmanuel Macron. Lorsque Léa Salamé lui pose la question sur France Inter, Estrosi répond : «Absolument pas. Je reste fidèle à ma famille politique et je ne veux pas sa disparition.»

    7h55. Les proches de Mélenchon répondent à Laurent et Cambadélis. Sur France Info, Eric Coquerel, l'un des lieutenants de Jean-Luc Mélenchon, répond aux attaques contre le choix de Jean-Luc Mélenchon de ne pas donner de consigne de vote face à Marine Le Pen. Il souligne notamment que Pierre Laurent ne parle qu'«au nom du PC». «Il n'était pas la France insoumise», insiste-t-il. Quant à Jean-Christophe Cambadélis, Coquerel lui reproche d'avoir «fait partie de ceux qui ont tapé sur Jean-Luc Mélenchon de peur qu'il ne soit au second tour». Enfin, pour lui c'est «Emmanuel Macron qui sera responsable de qui ira voter pour lui»... Coquerel lui propose notamment «pour faire preuve d'ouverture» de s'engager à supprimer le 49.3.

    7h50. Estrosi ne veut pas du «flou». «Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup», disait Martine Aubry en 2011. Estrosi demande lui aux Républicains de faire preuve d'un peu plus de clarté. «Je ne veux pas que l'on soit flou. Notre acte fondateur, c'est pas de porosité avec le FN». Pour lui, un seul choix possible : choisir Emmanuel Macron.

    7h43. «Le temps presse» pour Pierre Laurent. Le secrétaire national du Parti communiste fait part de son inquiétude sur RMC et ne comprend toujours pas le silence de Jean-Luc-Mélenchon. «Je pense quel le temps presse et que chacun doit vite se positionner vite pour le second tour. Il y a un danger de voir Marine Le Pen être élu», estime Pierre Laurent. « J'imagine qu'il (Mélenchon) n'a pas l'intention de parler avant la fin de la semaine. Je pense que c'est tard.»

    7h40. Cambadélis fait la leçon à Macron. Le Premier secrétaire du PS, sur France 2, estime qu'au soir du premier tour, le candidat d'En Marche «a pensé qu'il était déjà élu». «A partir du moment, où il a été qualifié il s'est dit j'ai gagné, ce n'est pas si simple que ça», met en garde Jean-Christophe Cambadélis.


    7h15. Bonjour à tous et merci de nous suivre sur LeParisien.fr ! Nous sommes le 26 avril, J-11 avant le second tour de l'élection présidentielle. Il y a 453 ans naissait William Shakespeare. Une journée «pleine de bruit et de fureur» en perspective ?