Présidentielle 2022 : Sarkozy dément se prononcer en faveur de la primaire

L’entourage de l’ancien président de la République assure ne pas vouloir «se mêler» de cette question. Il a même annulé un rendez-vous ce mercredi avec Jean Leonetti, chargé de plancher sur le sujet pour LR.

Échaudé par ces gros titres, Nicolas Sarkozy « va d’ailleurs se mêler le moins possible » de la question d'une primaire à droite, jure une collaboratrice. LP/Arnaud Journois
Échaudé par ces gros titres, Nicolas Sarkozy « va d’ailleurs se mêler le moins possible » de la question d'une primaire à droite, jure une collaboratrice. LP/Arnaud Journois

    Nicolas Sarkozy favorable à la primaire de la droite ? C’est ce qu’affirment ce mercredi matin RTL et Le Figaro au sujet de l’ancien président de la République qui s’était plié lui-même à une primaire ouverte en 2016. Une prise de position qui serait déterminante tant l’ex-chef de l’État reste une figure au sein de sa famille politique qui n’a pas encore tranché une méthode pour désigner son candidat à la présidentielle.

    Sauf que l’entourage de Nicolas Sarkozy dément catégoriquement auprès du Parisien cette information. « C’est n’importe quoi, il ne s’est pas prononcé en faveur de la primaire. Il ne veut pas s’en mêler », martèle son cabinet. Pour éviter toute instrumentalisation et interprétation, le bureau de Nicolas Sarkozy a même annulé le rendez-vous que l’ancien président devait avoir ce mercredi avec Jean Leonetti, le maire d’Antibes, chargé justement par LR de plancher sur une proposition de primaire dont il est l’un des fervents défenseurs. Échaudé par ces gros titres, Nicolas Sarkozy « va d’ailleurs s’en mêler le moins possible », jure une collaboratrice.



    « La droite doit avoir un candidat unique à la présidentielle. Comment y arriver ? Aujourd’hui, ce n’est pas très clair. Il faudra réfléchir à la façon d’y parvenir », se contente d’affirmer l’entourage de Nicolas Sarkozy. Une façon en effet de ne pas exclure l’option primaire sans pour autant défendre catégoriquement cette méthode.

    Très sollicité en cette rentrée par tout ce que la droite compte de cadres et de candidats à la primaire, Nicolas Sarkozy n’a pas fini d’être en tous les cas utilisé par les uns et par les autres pour faire pencher le scénario des semaines qui viennent en leur faveur.