Présidentielle : Nicolas Dupont-Aignan, le virus de la division

À quatre mois de la présidentielle, le patron de Debout la France a enregistré de nouvelles défections, et se trouve en position délicate pour se présenter. Lui persiste à y croire.

Nicolas Dupont-Aignan, ici en octobre dernier, stagne à 2% dans les sondages en vue de l'élection présidentielle de 2022. LP/Olivier Arandel
Nicolas Dupont-Aignan, ici en octobre dernier, stagne à 2% dans les sondages en vue de l'élection présidentielle de 2022. LP/Olivier Arandel

    Au PSG, on a longtemps parlé de la « crise du mois de novembre » comme une malédiction saisonnière qui affectait les résultats du club de foot, toujours à la même époque. Nicolas Dupont-Aignan serait-il en train d’inventer sa « crise du mois de décembre » ? L’an dernier, même époque, le souverainiste a été quitté par une soixantaine de ses cadres partis chez Marine Le Pen. Cette année ? « NDA » vient de se faire abandonner par deux membres d’une équipe de campagne, déjà très resserrée, en plus d’une contamination au Covid qui fait parler…

    Ainsi, Pierre-Louis Gali, responsable communication et apprécié de Dupont-Aignan, s’en est allé vendredi 10 décembre comme l’a écrit L’Opinion, mais « pour des raisons personnelles » assure l’intéressé. Il a ensuite été suivi par Ella Kelian, sa conseillère presse, mais pour des raisons plus politiques, ici. « Parfois on s’en va pour réfléchir. Parfois on s’en va après avoir réfléchi », a-t-elle ainsi posté lundi 20 décembre sur Facebook pour évoquer ce départ, poursuivant en disant que « le professionnalisme fait rarement des compromis ». Une façon implicite d’évoquer la difficulté, déjà évoquée par de nombreux « ex » de Debout La France, de travailler avec le député de l’Essonne.