Environnement : sur les terrains synthétiques, noyaux d’olives et maïs remplacent peu à peu le plastique

À partir de 2031, la réalisation ou la régénération de terrains de sport synthétiques conçus avec des billes de caoutchouc sera interdite. En Île-de-France, des villes anticipent en réalisant désormais des pelouses à base d’éléments naturels.

Louvres (Val-d'Oise), le 31 janvier. Les terrains synthétiques en matières écologiques, comme ici des noyaux d'olives concassés deviendront obligatoires en 2031. LP/Arnaud Dumontier
Louvres (Val-d'Oise), le 31 janvier. Les terrains synthétiques en matières écologiques, comme ici des noyaux d'olives concassés deviendront obligatoires en 2031. LP/Arnaud Dumontier

    Les plaisantins y verront un parallèle avec la troisième mi-temps, mais le procédé est tout ce qu’il y a de plus sérieux. La ville de Louvres, dans le Val-d’Oise, s’est dotée il y a un peu moins d’un an d’un terrain de football synthétique réalisé… avec des noyaux d’olives concassés. En septembre, puis en novembre, ce sont les villes de Pontoise puis Beaumont-sur-Oise, toujours dans le Val-d’Oise, qui rénovaient à leur tour deux terrains, utilisant cette fois de la rafle de maïs.

    Ces collectivités symbolisent les efforts réalisés pour utiliser des matières végétales. Un choix guidé par des questions environnementales et encouragé par l’évolution de la réglementation. L’Union européenne interdira à partir de 2031 de créer et même de remplir des terrains avec des billes en microplastique, longtemps utilisées et potentiellement dangereuses pour la santé.