50 ans de la Grande-Borne à Grigny : comment cette cité est devenue un eldorado du street art

SÉRIE (5/5). En quelques années, le quartier s’est imposé comme l’un des sites incontournables de l’art urbain en France. Cet été, une exposition exceptionnelle consacrée au très célèbre Banksy a même été organisée sur place.

Grigny (Essonne), juillet 2020. Grâce, entre autres, aux projets menés par la compagnie La Constellation, de nombreux street artistes ont été invités à venir mettre leur griffe sur les façades et murs de la Grande-Borne. LP/Florian Garcia
Grigny (Essonne), juillet 2020. Grâce, entre autres, aux projets menés par la compagnie La Constellation, de nombreux street artistes ont été invités à venir mettre leur griffe sur les façades et murs de la Grande-Borne. LP/Florian Garcia

    Notre série sur les 50 ans de la Grande-Borne

    1. Que reste-t-il de la cité rêvée de l’architecte Emile Aillaud ?

    2. Fathi, arrivé à l’âge d’un an, « se voit finir sa vie » dans son quartier

    3. Histoire d’une mauvaise réputation qui lui colle à la peau

    4. Au marché, un « tour du monde en seulement une heure »

    5. Comment cette cité est devenue un eldorado du street art

    Aleteïa, Teurk, Sifat, Mr. Bien, Kashink ou encore Shaka… Tous ont un point commun : une de leurs œuvres s’expose en format XXL sur la façade ou dans le hall d’un bâtiment de la Grande-Borne à Grigny (Essonne). Ces artistes, qui ont répondu à l’appel de la compagnie locale La Constellation, viennent s’ajouter à ceux du festival Wall Street Art de l’agglomération Grand Paris Sud, comme Jace et ses Gouzous ou encore Case Maclaim, auteur de la fresque « Pile ou face ». Côte à côte, leurs réalisations ont fait de la Grande-Borne un véritable eldorado pour street artistes.

    Imaginé par l’architecte Emile Aillaud à la fin des années 1960, ce quartier tout en courbes, à cheval sur les communes de Grigny et de Viry-Chatillon, a tout d’un musée à ciel ouvert. Aux mosaïques qui ornent ses façades depuis sa création, il faut également ajouter une soixantaine d’obélisques et une multitude de cadrans solaires. Mais depuis cette époque, rien n’avait vraiment changé, jusqu’à ce regain d’engouement pour le street art.