Essonne : une étudiante en sports décède d’une méningite

Une légère panique a commencé à poindre sur le campus de l’université Paris-Sud à la suite de la mort d’une étudiante en sports ce jeudi. L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France se veut rassurante.

 L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France recommande aux très proches de l’étudiante décédée de se faire vacciner contre la méningite.
L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France recommande aux très proches de l’étudiante décédée de se faire vacciner contre la méningite. DR

    Une étudiante en licence 3 de sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) de l'université Paris-Sud a perdu la vie ce jeudi. A l'origine de ce décès, qui n'a pas eu lieu sur le site de l'UFR Staps à Bures-sur-Yvette où elle avait ses habitudes, « une infection invasive à méningocoques », précise l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France.

    L'information de ce décès dû à une méningite n'a pas tardé à alimenter les premières inquiétudes chez ses camarades du campus d'Orsay. Certains ont trouvé le temps long avant la diffusion des premières informations par la direction. « Tout a été mis en place avec les services compétents pour lancer les procédures prévues lors d'un tel événement », indique le service communication de l'université Paris-Sud.

    « La méningite est assez peu contagieuse »

    Cette crainte, l'ARS a aussi souhaité l'apaiser. « La méningite est assez peu contagieuse », nous explique-t-on sans tarder. Une enquête a été vite lancée afin d'identifier les contacts proches ayant côtoyé cette jeune habitante de Massy dans les dix à douze jours précédents. « Nous parlons de personnes ayant été à moins d'un mètre pendant au moins une heure et en face-à-face, pas des contacts secondaires, souligne-t-on. Nous avons identifié une vingtaine de personnes, en plus de la famille. »

    Un traitement aux antibiotiques pour une durée de 48 heures leur a été prescrit. « La vaccination contre la méningite a été recommandée pour les très proches », ajoute l'ARS, qui invite, de façon plus générale, toute personne, jusqu'à l'âge de 24 ans, à la même démarche de santé publique.