Essonne : l’écosite de Vert-le-Grand investit pour trier jusqu’à 90 000 tonnes d’emballages par an

La Semardel, en charge du tri et de la valorisation des déchets ménagers, a inauguré ce jeudi une deuxième ligne de tri. Plus performante, elle est également plus respectueuse de l’environnement.

Vert-le-Grand, jeudi 29 septembre 2022. La Semardel compte désormais une deuxième ligne de tri sur l'écosite de Vert-le-Grand. LP/Florian Garcia
Vert-le-Grand, jeudi 29 septembre 2022. La Semardel compte désormais une deuxième ligne de tri sur l'écosite de Vert-le-Grand. LP/Florian Garcia

    L’écosite de Vert-le-Grand se modernise. Ce jeudi, la Semardel, la société d’économie mixte en charge du tri et de la valorisation des déchets ménagers collectés par le Siredom, a inauguré la deuxième ligne de tri de ce site à cheval sur les communes de Vert-le-Grand et d’Écharcon. Un investissement de 37 millions d’euros qui comprenait également la modernisation de la première ligne et l’amélioration du système d’incinération des ordures ménagères.

    Cette deuxième ligne est capable de trier 55 000 tonnes d’emballages ménagers par an, en plus des 35 000 tonnes de la première ligne. La chaîne de tri de Vert-le-Grand, où atterrit la quasi-totalité des poubelles jaunes de l’Essonne, est désormais la plus grande d’Île-de-France. « Avec les deux lignes, le site peut dorénavant trier de 90 000 tonnes par an d’emballages ménagers et de papier », résume le président du conseil d’administration de la Semardel, Bernard Sprotti (DVD)

    Des déchets valorisés pour limiter la facture des habitants

    Une fois triés et valorisés, ces déchets peuvent valoir de l’or. « La nouvelle ligne est encore plus performante que la première, ajoute le président du Siredom, Olivier Thomas (Nupes). Cela permet d’encore mieux trier les emballages. C’est essentiel car toutes les bouteilles n’ont pas la même valeur. Une fois valorisées, les bouteilles d’eau transparentes se revendent beaucoup plus cher que les bouteilles de lait par exemple. Quand nous revendons ces bouteilles, nous faisons entrer de l’argent dans les caisses. Sans ce travail, la facture coûterait deux fois plus cher aux habitants. »



    Des travaux ont également été menés sur le dispositif chargé de récupérer la chaleur issue des incinérateurs où sont brûlées les ordures ménagères. Une chaleur qui, depuis 2019, alimente le réseau de chauffage urbain d’Évry-Courcouronnes.