Refus d’obtempérer à Viry-Chatillon : un policier ouvre le feu sur une voiture

Un agent de police a tiré à plusieurs reprises sur un véhicule qui tentait d’échapper à un contrôle, ce mardi après-midi à Viry-Chatillon, sans faire de blessé. Le conducteur a pris la fuite à pied.

Viry-Chatillon, ce mardi 28 mai. Les policiers ont dû faire usage de leur arme pour stopper une voiture après un refus d'obtempérer. LP/S.M.
Viry-Chatillon, ce mardi 28 mai. Les policiers ont dû faire usage de leur arme pour stopper une voiture après un refus d'obtempérer. LP/S.M.

    La scène s’est produite au milieu des immeubles. Des coups de feu ont retenti ce mardi 28 mai à Viry-Chatillon, en Essonne. En début d’après-midi, un agent de police a tiré à plusieurs reprises dans le pneu d’une voiture qui fuyait un contrôle, a-t-on appris de source proche du dossier. Il n’y a pas de blessé. Une enquête est ouverte. Des policiers étaient toujours sur place, plus de deux heures après les faits, afin de collecter toutes les preuves pour comprendre le déroulé de cette scène.

    Les faits se sont produits vers 13h45 avenue du lieutenant-colonel Bizeul, dans le quartier de la Cilof. Selon les premiers éléments portés à notre connaissance, un équipage de la BAC (brigade anticriminalité) de Juvisy-sur-Orge aurait cherché à appréhender un automobiliste. Ce dernier aurait refusé le contrôle.

    Des tirs dans le pneu arrière

    Alors que le conducteur manœuvrait pour prendre la fuite, un agent de la BAC aurait exhibé son arme de service et tiré dans le pneu arrière gauche. « Il a évité de peu la collision avec la voiture », souligne une source proche de l’affaire. Dans la foulée, la voiture s’est immobilisée à quelques dizaines de mètres de là. Son occupant a pris la fuite à pied, laissant sur place la voiture, qui pourrait avoir été volée. Il était toujours recherché cet après-midi.



    « Insupportable ces refus d’obtempérer qui sont de vrais fléaux qui pourrissent la vie de nos concitoyens et qui mettent la vie de nos collègues en danger ! » a réagi, sur sa page Facebook, le syndicat Alliance.