Ris-Orangis : deux répliques d’armes découvertes, la Rolls-Royce des futurs mariés confisquée
Ce samedi après-midi, les forces de l’ordre ont été alertées que des voitures de luxe gênaient la circulation. Lors de leurs interventions, deux armes de poing factices ont été retrouvées. Trois voitures ont été mises à la fourrière.
La belle Rolls-Royce blanche, qui devait conduire les jeunes mariés, a terminé sa course à la fourrière. Tout comme deux autres voitures de luxe louées spécialement pour l’occasion par les proches des amoureux. Ce samedi après-midi, les forces de l’ordre ont été alertées que des véhicules de grosses cylindrées bloquaient certaines rues de Ris-Orangis (Essonne). Certains conducteurs s’adonnaient même à du rodéo automobile.
Arrivée sur les lieux, les forces de l’ordre ont mis en place un dispositif de contrôle. « Dans la voiture des jeunes époux, deux répliques d’armes de poing ont été découvertes, indique une source policière. Exhiber ce type de pistolet d’alarme peut faire peur aux passants. » Les deux armes factices ont été saisies, ainsi que la voiture dans laquelle elles ont été retrouvées. « Le mariage a pu continuer mais sans la Rolls-Royce », précise la même source.
Une charte de bonne conduite
Face à ce phénomène assez récurent dans la commune, la municipalité a mis en place depuis près de 10 ans un guide des futurs époux. Ce document pédagogique d’une vingtaine de pages, qui comprend une charte de bonne conduite, doit être signé et remis au moment du dépôt du dossier à l’hôtel de ville.
Celle-ci rappelle que « le stationnement dangereux pourra donner lieu à l’enlèvement des véhicules », que « les mariés et leurs invités devront respecter les règles du Code de la route et, notamment, le respect des limitations de vitesse en ville, l’interdiction des manœuvres dangereuses ou de l’obstruction de la circulation ». Il est enfin précisé qu’à la fin de la cérémonie, « le cortège automobile, qui quitte l’hôtel de ville, doit se dérouler de manière à préserver la tranquillité et la sécurité publiques des riverains ».
Mais cette fois-ci, « le mariage n’était pas célébré dans la commune, et les festivités avaient lieu ensuite en Seine-et-Marne, indique le maire (PS) de la commune, Stéphane Raffalli. Il est donc difficile pour nous d’intervenir en amont. »
