Affaire Alain Delon : l’acteur placé sous sauvegarde de justice
Le suivi médical de l’acteur dépendra désormais d’un mandataire désigné.
Alain Delon a désormais une mandataire judiciaire. L’acteur âgé de 88 ans a été placé le 25 janvier sous sauvegarde de justice par un juge des contentieux de la protection, anciennement appelé juge des tutelles, a appris Le Parisien ce lundi, confirmant une information de BFMTV.
Selon un document que nous avons pu consulter, ce même juge a désigné un mandataire à Alain Delon « pour assurer une mission de protection », notamment « pour son suivi médical » et le « choix des praticiens assurant son suivi ». Selon ce même document, le tribunal justifie sa décision par le « dissensus » entre les enfants de l’acteur, « s’agissant notamment de sa prise en charge médicale et des praticiens en charge de son suivi ».
La sauvegarde de justice d’une personne majeure permet d’être « représenté pour accomplir certains actes de la courante », indique le site servicepublic.fr. « Le juge choisit le mandataire spécial en priorité parmi les proches. Si c’est impossible, il désigne un professionnel inscrit sur une liste départementale tenue par le préfet. » C’est ce qui a été fait pour le cas d’Alain Delon, une mandataire judiciaire ayant été nommée. Celle-ci doit ensuite rendre compte de son mandat à la personne protégée et au juge. La durée d’une sauvegarde de justice dure un an et est renouvelable une autre année, maximum.
La fille d’Alain Delon, Anouchka Delon, par l’intermédiaire de son avocat Frank Berton, « se félicite de cette mesure qu’elle appelait de ses vœux ».
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Ses fils Anthony, 59 ans, et Alain-Fabien, 29 ans, estiment qu’il est manipulé par leur sœur Anouchka, âgée de 33 ans, qui leur aurait caché son état. Elle souhaiterait le ramener de France vers la Suisse pour éviter de payer trop d’impôts sur l’héritage, accuse Anthony. De son côté, Anouchka reproche à ses frères de mettre en péril la vie de l’acteur de « La Piscine » et du « Guépard » et affirme avoir voulu ramener leur père en Suisse pour qu’il continue à y être soigné.
« Aucune communication ne saurait intervenir (sur cette mesure) par respect pour le majeur à protéger et pour la confidentialité nécessaire à une telle instruction », a simplement réagi le tribunal judiciaire de Montargis dans un communiqué de presse.
