Animaux maltraités : bientôt un référent dans tous les commissariats et gendarmeries de France

INFO LE PARISIEN. Dans le sillage de la loi votée en novembre 2021 contre la maltraitance animale, le ministre de l’Intérieur doit annoncer ce matin la création de référents qui seront chargés d’enregistrer les plaintes et d’y répondre avec plus d’efficacité.

En juillet 2021, six chiots qui vivaient dans des conditions insalubres dans un pavillon de Brunoy (Essonne) ont été saisis par la police. LP/Nolwenn Cosson
En juillet 2021, six chiots qui vivaient dans des conditions insalubres dans un pavillon de Brunoy (Essonne) ont été saisis par la police. LP/Nolwenn Cosson

    Comment mieux prendre en compte les plaintes liées aux violences à l’encontre des animaux ? Ce vendredi matin, à l’occasion d’une visite au refuge SPA de Chamarande (Essonne), Gérald Darmanin lancera un nouveau dispositif : tous les commissariats et gendarmeries de France seront désormais dotés de « référents spécifiquement formés » pour enregistrer les plaintes. Objectif : faciliter la dénonciation des sévices infligés aux chiens, chats et autres petites bêtes.

    « C’est beaucoup plus simple de déposer plainte quand on peut s’adresser à un policier ou un gendarme qui les centralise et qui en a une meilleure connaissance. L’écoute sera largement améliorée, et logiquement, le traitement des plaintes sera plus efficace », justifie l’entourage du ministre de l’Intérieur, « très attaché à cette cause », ajoute encore son cabinet : « comme une majorité de Français, il est révolté par les sévices qu’on leur inflige, et déterminé à y mettre fin. »