Attentat à Paris : « Je n’ai plus de fils, je demande pardon à la France », pleure la mère du terroriste

INFO LE PARISIEN. Lors de leur garde à vue, qui a été levée ce lundi 4 décembre en fin d’après-midi, les parents d’Armand Rajabpour-Miyandoab, l’assaillant de Bir-Hakeim, qui ont quitté l’Iran il y a près de quarante ans, ont renié leur enfant.

Armand Rajabpour-Miyandoab, 26 ans, a tué à coups de couteau et de marteau un touriste et blessé deux autres personnes samedi 2 décembre au soir, près du pont de Bir-Hakeim à Paris (XVe). DR
Armand Rajabpour-Miyandoab, 26 ans, a tué à coups de couteau et de marteau un touriste et blessé deux autres personnes samedi 2 décembre au soir, près du pont de Bir-Hakeim à Paris (XVe). DR

    C’est sans doute la personne qui le connaît le mieux au monde. Celle qui lui a donné la vie il y a vingt-six ans. Celle qui a tenté de lui transmettre les valeurs humanistes de la France, son pays d’adoption. Celle qui, aujourd’hui, ne veut même plus l’appeler son « fils » mais « l’individu ». Trop honte. Pendant sa garde à vue à la brigade criminelle, la mère d’Armand Rajabpour-Miyandoab, le jeune qui a tué à coups de couteau et de marteau un touriste et blessé deux autres personnes samedi 2 décembre au soir près du pont de Bir-Hakeim (Paris XVe), est revenue sur sa vie et l’éducation que son mari et elle ont inculquée à leurs enfants.

    Une audition entrecoupée d’excuses et de messages de compassion à l’endroit de la victime de l’attentat. « Ce n’est pas du pipeau, assure une source proche de l’affaire. Le ciel leur est tombé sur la tête. Cette famille, ce sont des gens honnêtes et respectueux. »