Procès de la soumission chimique : l’horreur des viols de Mazan visionnée à l’audience

Deux des 50 coaccusés de Dominique Pelicot, accusés de viols sur sa femme préalablement droguée, ont témoigné ce jeudi. L’un a reconnu, le second partiellement, obligeant la cour criminelle à projeter des vidéos sordides.

«J’ai été léger», a simplement reconnu Jacques C. ce jeudi devant cour criminelle du Vaucluse, un des coaccusés de viols sur Gisèle Pelicot. Dessin Marion Dubreuil
«J’ai été léger», a simplement reconnu Jacques C. ce jeudi devant cour criminelle du Vaucluse, un des coaccusés de viols sur Gisèle Pelicot. Dessin Marion Dubreuil

    Ce jeudi, 16h33, cour criminelle du Vaucluse. « Je vais donc ouvrir le fichier Abus, nuit du 24 au 25 février 2020 avec Jacques », annonce le président Roger Arata, dans un silence absolu. Gisèle Pelicot détourne le regard, sa fille a quitté la salle, la plupart des accusés regardent le sol. Jacques C., lui, fixe l’écran, persuadé que les images qui vont défiler feront éclater la vérité.

    Jugé pour viol aggravé, au même titre que les 50 autres hommes présents à ses côtés, le retraité de 72 ans reconnaît bien être venu au domicile des Pelicot en sachant que l’épouse serait endormie, mais ne reconnaît que des caresses et un « bisou » sur son sexe. L’enjeu : obtenir une requalification en agressions sexuelles et une peine moins lourde.