Attentat de Nice : bataille judiciaire autour de l’indemnisation de la fille d’une victime

Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions refuse de reconnaître un préjudice « d’attente et d’inquiétude » à Natacha qui avait attendu quatre jours pour connaître le sort de sa mère.

 Nice (Alpes-Maritimes), le 15 juillet 2016. De nombreuses fleurs avaient été déposées sur la Promenade le lendemain de l’attaque.
Nice (Alpes-Maritimes), le 15 juillet 2016. De nombreuses fleurs avaient été déposées sur la Promenade le lendemain de l’attaque. AFP/Valery Hache

    Le soir du 14 juillet 2016, Natacha a perdu sa mère Jacqueline dans l'attentat au camion perpétré sur la promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes). Cette jeune grand-mère de 64 ans avait décidé d'assister au feu d'artifice lorsqu'elle a été fauchée par le 19 tonnes conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel.

    Très inquiète de ne pas avoir de nouvelles le lendemain de l'attaque, Natacha avait finalement reçu un appel téléphonique le 17 juillet lui indiquant que Jacqueline ne figurait pas sur la liste des victimes. Un soulagement de courte durée puisque, le lendemain, soit quatre jours après le carnage, on lui annonçait le décès de sa mère dont elle était très proche.