Bras retrouvés dans un requin à La Réunion : la gourmette aurait permis d’identifier la victime

La gourmette retrouvée avec les bras dans l’estomac d’un requin-tigre appartiendrait à un kayakiste de 70 ans disparu le 12 décembre, selon sa famille.

 Des morceaux de corps humains ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin-tigre (Illustration)
Des morceaux de corps humains ont été retrouvés dans l’estomac d’un requin-tigre (Illustration) AFP/Stephan Sauer

    Moins de deux jours après la macabre découverte, l'individu dont des restes de corps et une gourmette ont été retrouvés jeudi soir dans l'estomac d'un requin-tigre à la Réunion aurait été identifié. Selon la chaîne de télévision locale la 1ère ce samedi matin, la victime serait un kayakiste de 70 ans, qui n'avait plus donné de nouvelles depuis qu'il était parti en randonnée le 12 décembre. Seul son kayak avait été retrouvé quelques jours plus tard, tandis que son épouse avait alerté les secours. C'est d'ailleurs sa famille qui l'aurait identifié en se basant sur la gourmette.

    Un élément semble corroborer cette piste du kayakiste disparu il y a plus de deux semaines : selon les experts, la forte dégradation des restes humains dans l'estomac du squale, un mâle de 3,5 m, laisse penser que l'ingestion ne datait pas d'il y a quelques heures ou quelques jours seulement. Des analyses ADN doivent encore être réalisées ce samedi.

    Appels à la prudence

    L'enquête se poursuit également pour connaître les causes de la mort, car l'individu aurait pu soit être tué directement par le requin, soit avoir été avalé par l'animal après s'être noyé.

    En attendant, la préfecture a d'ores et déjà renouvelé ses appels à la prudence, et « plus particulièrement aux pratiquants des activités les plus exposées au risque requin qui font l'objet d'une réglementation spécifique », rapporte la 1ère.

    Un drame similaire s'est déroulé le 6 novembre dernier, lorsqu'un touriste écossais avait été tué par un requin-tigre. C'est son alliance qui avait permis à son épouse et aux services de secours de l'identifier. Si on ne recense aucune attaque de cette espèce en 2018, deux personnes ont été mortellement atteintes en 2017.