Étranglée puis démembrée : les terribles conditions de la mort de Kristina, ancienne finaliste de Miss Suisse

La trentenaire avait été retrouvée morte chez elle, en février dernier. La justice fédérale suisse a révélé ce mercredi les terribles conditions dans lesquelles l’ancienne candidate à Miss Suisse est décédée.

L'ancienne candidate à Miss Suisse a été retrouvée morte à son domicile en février dernier. Instagram
L'ancienne candidate à Miss Suisse a été retrouvée morte à son domicile en février dernier. Instagram

    Sa disparition avait choqué la Suisse en février dernier. Mais les détails sordides du meurtre de Kristina Joksimovic, retrouvée morte à Binningen, près de Bâle (Suisse), ont à nouveau plongé le pays dans l’horreur. À l’occasion de la demande de remise en liberté de son meurtrier présumé, Thomas L., la justice suisse a révélé les circonstances de la mort violente de cette mère de famille, connue voilà quelques années pour avoir tenté de devenir miss Suisse.

    Le 13 février dernier, Kristina Joksimovic, 38 ans, mère de deux petites filles, est retrouvée morte chez elle. Très vite, c’est Thomas, son compagnon, dont le patronyme complet n’a pas été révélé, qui concentre les soupçons des enquêteurs, jusqu’à devenir le principal suspect.

    En mars, à l’occasion d’une reconstitution, Thomas, qui était en instance de séparation avec la dauphine du concours miss Suisse 2008, devenue depuis coach pour mannequins, avait reconnu être l’auteur du meurtre. Cet homme de 41 ans que la victime avait épousé en 2017 est placé en détention provisoire.

    Il tente de faire disparaître le corps

    Et c’est à l’occasion de l’examen de sa demande de remise en liberté, mercredi, que le tribunal fédéral de Lausanne a révélé les détails terribles du meurtre de Kristina Joksimovic. Selon un document de justice qui acte le refus de libérer le meurtrier présumé, Thomas L. aurait étranglé son épouse avant de la dépecer et de tenter de se débarrasser de parties de son corps à l’aide de plusieurs outils, notamment d’un ustensile de cuisine.

    D’après le Berner Zeitung, qui publie le contenu de la décision de justice, l’homme, qui présente des « signes concrets de maladie mentale », avait d’abord expliqué qu’il avait agi en état de légitime défense car sa femme l’aurait attaqué avec un couteau. Puis qu’il l’avait retrouvée morte. Mais les résultats de l’autopsie se sont opposés à cette version de l’histoire.

    Selon l’examen médico-légal, la victime a d’abord été étranglée. Puis son corps a été démembré à l’aide d’une scie sauteuse, d’un couteau et d’un sécateur. Toujours selon ce rapport, Thomas L. aurait ensuite tenté de faire disparaître certaines parties de son corps à l’aide d’un mixeur plongeant puis en les dissolvant dans un produit chimique.

    Des penchants sadiques

    Le tout laissant penser aux experts psychiatriques qu’il y a eu, ce 13 février 2024, une « volonté massive d’utiliser la violence » et des « penchants sadiques », voire « sociopathiques » chez Thomas L. Ce dernier, déjà connu pour avoir violenté l’une de ses anciennes compagnes, a révélé ce jour-là un « niveau d’énergie criminelle sensiblement élevé, un manque d’empathie et de sang-froid après avoir tué sa femme ».

    Selon un ami de la victime, interrogé au moment des faits par le média suisse Blick, le couple était « en crise depuis des mois » et la police était déjà intervenue après une bagarre.