Guadeloupe : un homme de 25 ans mis en examen après le meurtre d'un adolescent

Illustration. Un homme de 25 ans a été mis en examen mardi et placé sous contrôle judiciaire après la mort par balle d'un adolescent de 17 ans.
 
Illustration. Un homme de 25 ans a été mis en examen mardi et placé sous contrôle judiciaire après la mort par balle d'un adolescent de 17 ans.   (LP/ Olivier Boitet.)

    Un homme de 25 ans a été mis en examen pour homicide involontaire en Guadeloupe, mardi, et placé sous contrôle judiciaire après la mort par balle d'un adolescent de 17 ans dans la nuit de samedi à dimanche.

    La victime, «très connue» des services de police et «condamnée à plusieurs reprises par le juge des enfants» pour des vols et actes de violence, avait été mortellement touchée d'une balle dans la tête lors d'une soirée d'anniversaire dans une résidence privée de Basse-Terre, au sud-ouest de l'archipel guadeloupéen, indique le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Xavier Bonhomme.

    Selon les déclarations du suspect, il s'agirait d'une agression qui aurait mal tourné : la victime, qu'il aurait croisée en allant aux toilettes, aurait tenté de «dérober sa chaîne de cou en sortant une arme», précise Xavier Bonhomme. Les deux jeunes hommes se seraient alors battus et «un coup» de feu serait parti par «accident» selon le suspect. L'arme n'avait pas été retrouvée directement après le drame : un autre invité, se disant «ami de la victime», a reconnu devant les enquêteurs l'avoir prise.

    Des renforts promis par Bernard Cazeneuve

    A l'issue de la présentation du suspect, qui a été mis en examen pour homicide volontaire, le parquet a requis sa libération sous contrôle judiciaire, le jeune homme ayant un emploi et n'étant «pas connu des services». Une autopsie de la victime est prévue ce mercredi.

    Ce nouveau décès par arme à feu était intervenu alors que le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, effectuait une visite en Guadeloupe pour évoquer la problématique de l'insécurité. Le ministre a ainsi annoncé samedi l'arrivée de policiers et gendarmes supplémentaires face aux homicides de plus en plus nombreux.