Il est accusé d’avoir provoqué quinze départs de feu : un pompier volontaire mis en examen dans le Vaucluse

Un pompier volontaire a été mis en examen vendredi pour avoir provoqué de multiples départs de feu dans le Vaucluse. Il a été placé en détention provisoire.

L'homme est accusé d'avoir provoqué quinze départs de feux, dont douze en fôret. (illustration) LP / Arnaud Journois
L'homme est accusé d'avoir provoqué quinze départs de feux, dont douze en fôret. (illustration) LP / Arnaud Journois

    Il encourt jusqu’à 15 ans de prison. Un pompier volontaire de 30 ans a été mis en examen vendredi pour avoir tenté d’allumer quinze feux dans le Vaucluse entre septembre 2021 et l’été 2024, ont annoncé la gendarmerie de Provence-Alpes-Côte-d’Azur et le parquet d’Avignon.

    L’homme a été mis en examen pour douze départs d’incendies de forêt et trois départs d’incendies de biens dans le Lubéron, zone très touristique du sud du département, le plus ancien remontant à septembre 2021 mais la plupart d’entre eux ayant été perpétrés au cours de l’été 2024, a indiqué le parquet.



    « Placé en garde à vue ce mercredi 11 septembre, et face aux preuves réunies au cours de l’enquête, le mis en cause a reconnu être l’auteur de plusieurs départs de feu », a précisé de son côté la gendarmerie dans un communiqué. Cet homme, un « artisan originaire de Cadenet » dans le Vaucluse, et pompier volontaire selon le parquet, n’était pas connu des services de la gendarmerie. Il a été placé en détention provisoire.

    90 % des feux d’origine humaine

    Le sud-est de la France est une région historiquement très touchée par d’importants incendies, notamment en raison de son climat sec l’été. Selon l’Observatoire des forêts françaises, 90 % des départs de feux de forêt sont d’origine humaine en France métropolitaine, dont 30 % d’incendies criminels.

    En France, l’incendie volontaire de biens est un délit dont les peines peuvent aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, et l’incendie volontaire d’espaces naturels est reconnu comme un crime, dont les peines peuvent aller jusqu’à 15 ans de réclusion et 150 000 euros d’amende.