Meurtre d'une femme de 42 ans dans l'Aude : un homme mis en examen et écroué

L'enquête sur le meurtre d'une femme de 42 ans dans l'Aude progresse vivement depuis vendredi avec la mise en examen d'un homme de 31 ans.

Illustration. La victime avait été retrouvée au bord d'une route départementale de l'Aude le mercredi 4 janvier. 
Illustration. La victime avait été retrouvée au bord d'une route départementale de l'Aude le mercredi 4 janvier.  (LP/Olivier Boitet)

    Un homme de 31 ans a mis en examen et écroué ce dimance pour «meurtre» et «tentative de viol» dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'une femme de 42 ans retrouvée sur le bord d'une route départementale le 4 janvier dans l'Aude rapporte le journal l'Indépendant.


    Interpellé vendredi à son domicile dans un hameau de la commune de La Caunette, dans l'Hérault, à quelques kilomètres de l'endroit où avait été découvert le corps de la victime, le suspect nie toute implication dans les faits qui lui sont reprochés, a indiqué lors d'une conférence de presse le procureur de la République de Narbonne, David Charmatz.

    Mais des «éléments objectifs» le mettent en cause, selon le magistrat : un «mégot de cigarette» portant son ADN a été retrouvé non loin du corps de la victime et son téléphone a «borné» à trois reprises dans le secteur au cours des jours précédents, a indiqué le procureur. Le trentenaire est par ailleurs la «dernière personne qui a été vue en compagnie de la victime, le 1er janvier», a-t-il encore précisé. La compagne du suspect, elle aussi placée en garde à vue vendredi, a en revanche été mise hors de cause et remise en liberté.

    Elle a tenté d'échapper à une agression sexuelle

    Le cadavre de cette femme avait été découvert en bord de route à Bize-Minervois. La défunte «ne portait pas de chaussures et avait un simple collant», elle présentait en outre des «traces de défense relevées sur les membres supérieurs», ce qui laisse «présumer qu'elle a été tuée alors qu'elle tentait d'échapper à une agression sexuelle», avait écrit le procureur de la République, David Charmatz dans un communiqué.

    L'identification de la victime avait été très difficile en raison des coups très violents portés au visage. «Selon les conclusions médico-légales, la mort survenue plus de 24 heures avant la découverte du corps a été causée par des coups violents portés sur le crâne et le haut du visage de la victime», avait précisé le magistrat.