Verdun : les otages sains et saufs

Verdun : les otages sains et saufs

    Les deux employées du conseil général de la Meuse*, séquestrées depuis 14 h 30 par un homme dans un bureau local d'aide sociale à Verdun sont saines et sauves. Elles ont été libérées un peu avant 19 h 30, grâce à une intervention du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN), selon la préfecture. Le forcené a été emmené au commissariat de Verdun, selon la sous-préfecture de la ville.

    Une très forte détonation a retenti au moment de l'assaut, lancé depuis les toits de l'immeuble où s'était retranché le forcené. Les policiers du GIPN ont ensuite arraché un volet roulant, qui avait été baissé, et brisé une vitre pour pénétrer dans les lieux, selon un photographe de l'AFP qui se trouvait sur place.

    Le ravisseur avait pris les deux employés en otage à la suite, semble-t-il, d'un problème «d'ordre familial». C'est ce qu'a précisé le directeur de cabinet du conseil général, Pascal Babinet. Selon la préfecture de la Meuse, il s'agirait d'un problème de garde d'enfants. Sur les vitres du local, «il a posé deux affiches sur les fenêtres des services sociaux. Sur la première, il a écrit:  La justice et le système prennent les citoyens pour des cons. Et sur l'autre: Ils m'ont volé mes enfants» rapporte le site du quotidien lorrain.

    Une troisième employée, une jeune stagiaire d'été qui avait également été séquestrée, a été libérée par le ravisseur, grâce à des négociations. Une policière, formée à ce type d'interventions, entretient, en effet, avec lui un contact téléphonique permanent.

    Le président du conseil général, Christian Namy, s'était rendu sur place et est entré dans le bâtiment, a encore indiqué le directeur de cabinet. Les opérations sont supervisées par le directeur des polices urbaines de Verdun, Jean-Luc Petitbois, qui agit en concertation avec le procureur de la ville, Alexandre de Boschère.

    * C'est à Bar-le-Duc, préfecture de la Meuse, que siège le conseil général.