Yvelines : Pierre Bédier dénonce un "acharnement"

Yvelines : Pierre Bédier dénonce un "acharnement"

    Pierre Bédier a dénoncé jeudi «un acharnement à vouloir le faire démissionner ou à le démissionner d'office» qui empêcherait l'élection du nouveau président du conseil général des Yvelines le mardi 26 mai comme prévu, l'assemblée n'étant plus au complet.

    «Je ne comprends pas l'acharnement mis à vouloir me faire démissionner ou à me démissionner d'office, ne permettant ainsi la réunion extraordinaire de ce mardi 26 mai puisque l'assemblée départementale ne serait alors pas au complet, condition légale requise», indique Pierre Bédier dans son communiqué envoyé à l'AFP.

    Pierre Bédier a prévu de démissionner de son poste de président du conseil général des Yvelines lundi et de celui de conseiller général mardi à l'issue de l'élection du nouveau président.

    Mais un arrêté pris par la préfecture des Yvelines, qui a reçu la notification du rejet du pourvoi de Pierre Bédier par la cour de cassation de Paris, pourrait l'obliger à démissionner en tant que conseiller général avant mardi. L'élection du président du conseil général des Yvelines ne serait pas alors possible avant celle d'un nouveau conseiller général.

    Christine Boutin, actuelle première vice-présidente, prendrait la présidence par intérim de l'assemblée départementale.

    Selon une source proche du dossier, les élections pour désigner le nouveau président du conseil général des Yvelines «ne pourraient ainsi se dérouler avant l'automne prochain».

    La chambre criminelle de la cour de cassation de Paris a rejeté mercredi le pourvoi de Pierre Bédier, le condamnant ainsi définitivement à six ans d'inégibilité, dix-huit mois de prison avec sursis et 25.000 euros d'amende pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux.

    L'ancien secrétaire d'Etat a déclaré mercredi qu'il allait saisir la cour européenne des droits de l'Homme.