L’incendiaire au cocktail Molotov interpellé à Asnières

En garde à vue, l’homme de 23 ans a reconnu avoir jeté des engins incendiaires en direction d’un café et d’une voiture de police, lundi soir.

 Illustration. Le suspect, un homme de 23 ans, a été interpellé mercredi à son domicile.
Illustration. Le suspect, un homme de 23 ans, a été interpellé mercredi à son domicile. LP/Olivier Boitet

    Il a tenté d' incendier un bureau de tabac et une voiture de police, lundi soir. Deux jours après avoir jeté des cocktails Molotov dans les rues d'Asnières, un homme de 23 ans a été interpellé, mercredi, à son domicile dans la même ville.

    Placé en garde à vue, le suspect a reconnu être celui qui, au guidon de son scooter, a semé la panique, lundi soir, dans le centre-ville d'Asnières. Peu avant 20 heures, l'homme a d'abord jeté un cocktail Molotov à l'entrée du Havane, bar-tabac de la rue de la Station, avant de viser, cinq minutes plus tard, une voiture de police stationnée devant le commissariat.

    Deux gestes sans conséquence. Grâce, d'abord, à la promptitude de Tang Tak, le patron du café, qui évacuera les débris enflammés d'un coup de balai. Ensuite, parce qu'en visant la voiture de police, l'incendiaire n'est tout simplement pas parvenu à attendre sa cible.

    Le suspect pisté grâce aux caméras de vidéosurveillance

    Il n'empêche. Les policiers de la sûreté territoriale, chargés de l'enquête, n'ont rien négligé pour identifier l'auteur de ces actes. Les débris de l'engin incendiaire jeté sur leur véhicule ont par exemple été confiés à la police technique et scientifique pour analyses. Des analyses, dont les enquêteurs n'ont pas eu à attendre les résultats.

    « C'est l'examen des bandes de vidéosurveillance qui a permis de retracer le trajet du suspect sur son scooter, lâche un proche du dossier. Les images nous ont aussi permis d'obtenir l'immatriculation du deux-roues. »

    Autre élément à charge : les policiers, lors de la perquisition de l'appartement du suspect, ont retrouvé les vêtements que l'incendiaire portait le jour des faits.

    L'homme - qui selon ses proches, souffrirait de schizophrénie - est également soupçonné d'avoir tagué des croix gammées, à l'aide d'un pochoir, dans la station-service où il s'est arrêté faire le plein lundi soir. Il a fait l'objet d'une hospitalisation d'office.